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Attar à propos de la nouvelle loi sur les hydrocarbures:
«Les avantages fiscaux consolident l’attractivité de l’Algérie»

Le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, a indiqué que la nouvelle loi sur les hydrocarbures consolide davantage l’attractivité de l’Algérie en matière d’investissements dans le domaine énergétique.

Intervenant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, le ministre a précisé que les dispositions de la nouvelle loi ayant attrait à la fiscalité, entre autres, offriront des avantages fiscaux aux investisseurs, ce qui permettra à l’Algérie d’avoir une meilleure attractivité.
Il a affirmé qu’outre la fiscalité, le potentiel du sous-sol et la lutte contre la bureaucratie sont parmi les facteurs d’attractivité. «La loi a été changée pour justement rendre l’Algérie attractive», a-t-il déclaré.
Plus précis, M. Attar a affirmé que «la réduction de la fiscalité prévue dans la nouvelle loi, pour certains types de contrats participatifs, donnera à l’État une part de 56 à 80 % y compris Sonatrach».
Il a assuré qu’à la fin du mois de juillet de l’année 2020 que les textes d’application ont été établis réellement, annonçant qu’ils seront promulgués au cours de cette année.
Il a précisé que 32 textes parmi les 38 sont finalisés dont 30 sont au niveau du secrétariat du gouvernement.
Pour ce qui est des potentialités dont dispose l’Algérie et plus précisément les réserves en hydrocarbures, M. Attar a affirmé qu’«il y a encore des hydrocarbures à découvrir en Algérie».
Il a annoncé dans ce sillage que «plusieurs grands investisseurs sont présents depuis 2020 afin d’évaluer les opportunités des gisements et dans le domaine minier».
Il a indiqué que le groupe Sonatrach avait prévu 40 milliards de dollars d’investissement dans son plan quinquennal pour exploiter les richesses du sous-sol.
Expliquant la provenance des financements pour la prise en charge de ces investissements, M. Attar a déclaré sur la chaîne III que «le partenaire en investissement prendra les coûts de la recherche à hauteur de 100 % et Sonatrach n’est pas obligée de participer dans le développement des gisements qui vont être découverts».
Évoquant le domaine de la pétrochimie, le ministre de l’Énergie a indiqué que l’Algérie est à la recherche des investisseurs dans le domaine de la pétrochimie également, tout en avançant le budget nécessaire pour financer les projets du secteur.
«Si on veut concrétiser les projets de pétrochimie, il nous faut 16 à 18 milliards de dollars», a-t-il déclaré.
Le membre du gouvernement s’est attardé aussi sur le volet de la production d’électricité où il a indiqué qu’une grande partie de la production est consommée par les ménages.
Il a indiqué ainsi que «68 % de cette énergie est destinée à la consommation domestique». M. Attar a précisé que la loi sur l’électricité de 2002 avait été promulguée dans l’objectif de faire du marché de l’énergie destinée à la consommation, un marché compétitif et de création de la plus-value.
Le ministre a indiqué que la production de l’énergie renouvelable n’a pas atteint des niveaux appréciables. Pour appuyer ses dires, il a indiqué que «parmi les 23 400 mégawatts produits en 2020, la part du renouvelable ne dépassant pas les 354 mégawatts».
Il a ajouté que «l’Algérie a raté la transition énergétique si on voit la part de la production de l’énergie renouvelable», a-t-il déclaré sur la Radio nationale.
Il a indiqué à titre d’exemple l’usine de Batna de production des turbines à gaz pour une capacité de 1500 mégawatts, affirmant «qu’en 2027 on n’aura pas besoin de cette puissance et on devrait la remplacer par l’énergie renouvelable».
Samir Hamiche

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