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Trois mineurs présumés auteurs mis en examen à Oran:
Le crime du jeune «Ayoub» élucidé

Trois jeunes mineurs âgés de 16, 17 et 19 ans, présumés auteurs du crime du jeune «Ayoub», retrouvé vendredi passé mort dans un jardin public à l’abandon au niveau de la localité d’ Arzew sont mis en examen.

Les trois jeunes sont poursuivis pour assassinat. Ils ont été arrêtés par la police judiciaire de la sûreté de daïra d’Arzew suite à une enquête approfondie, ouverte suite la découverte du cadavre de l’adolescent âgé de 16 ans retrouvé ligoté et étranglé et jeté dans un jardin public au niveau de la localité d’Arzew.

Le corps du jeune «Ayoub» a été retrouvé par des jeunes vendredi dernier vers 15h30 dans un jardin public à l’abandon. Aussitôt alertés, les éléments de la police d’Arzew se sont rendus sur les lieux, accompagnés de monsieur le procureur de la république près le tribunal local et le médecin légiste.

Ce dernier a constaté le décès de la victime dont le corps portait des bleus autour du cou, suite à une strangulation. Les auteurs ont pris la fuite, et demeuraient recherchés par la police jusqu’au jour de leur arrestation.

Signalons que le jeune adolescent a quitté le domicile familial jeudi matin.Ses parents n’ont pas cessé de le chercher jusqu’au lendemain après-midi où l’information est tombée.

La localité d’El Mahgoune où habite le jeune «Ayoub», est toujours sous le choc. Il a été enterré dimanche dernier dans une ambiance triste et pleine d’émotions. Signalons que les mis en cause seront présentés aujourd’hui devant le parquet.

Rencontrés hier, les habitants des deux localités, Arzew et El Mohgoune ont exprimé leur soulagement après l’arrestation des présumés auteurs, et demandent que justice soit rendue.

Rappelons, par ailleurs, qu’une femme âgée de 37 ans a été retrouvée lundi dernier, étranglée elle aussi dans un garage dans la localité d’Ain El Beida. La victime, rappelle-t-on a été découverte allongée par terre. Le corps portait des bleus sur le cou, suite à une strangulation. Il a été déposé à la morgue de l’hôpital 1er Novembre à USTO pour une éventuelle autopsie.

L’enquête est toujours en cours pour déterminer les circonstances de ce drame et arrêter les auteurs.

 

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