Le jeudi 31 juillet 2025 à 16 heures au palais de la culture d’Oran : le journaliste écrivain Said Oussad présente son dernier ouvrage “Ghaza’’
Le nouvel ouvrage du journaliste écrivain Said Oussad ‘’Ghaza’’, publié chez la maison d’édition El Qods El Arabi, sera présenté par l’auteur ce jeudi 31 juillet 2025 à 16 heures à la salle Bakhti Benaouda au palais de la culture d’Oran, après une première apparition au dernier SILA.
Ce recueil de 216 pages rassemble des chroniques parues sur le journal ‘’Algerie Presse’’ qui claquent comme des gifles dans la torpeur des silences complices. La prose y est rageuse, souvent poétique, toujours politique. Elle dissèque les mécanismes du génocide perpétré par l’occupant sioniste contre la population de Ghaza, dans l’indifférence cynique d’un monde où les puissances applaudissent les bourreaux et crucifient les résistants. Dès la première chronique, le ton est donné : «La statue de la liberté a montré son hideux visage, celui du cynisme». Le 7 octobre 2024, un an après l’offensive du Hamas, Oussad signe un texte devenu manifeste : Ghaza, the year after.
La langue y est tranchante, l’indignation lucide. Il parle de «distance zéro où le guerrier pose le baiser de la mort sur la bête en acier», de cette Résistance qui, à défaut de soutien diplomatique, s’arc-boute sur son droit d’exister. Il y dénonce les collusions arabes, la compromission occidentale, la mise à mort méthodique d’un peuple dont il ne reste que des ruines, des orphelins et des cris sans écho. Chaque texte est une salve.
À la fois témoin, analyste, et poète de guerre, Saïd Oussad construit une œuvre où la colère n’est jamais gratuite, mais informée, ancrée dans l’histoire, le réel, les faits.
Dans Pourquoi je suis solidaire de la Palestine, il écrit : «Les hommes, les vrais, se battent les armes à la main, alors que près de 200 civils palestiniens ont dormi, hier, en martyr». Et dans nous sommes la Résistance, il poursuit : «Mourir pour mourir, autant le faire dans la dignité, les armes à la main».
L.Kawther
