Dans les communes de la wilaya de Mostaganem, à l’instar des autres régions du pays, le mawlid ennabaoui Echarif qui coïncide avec le 12 Rabie El Aouel qui correspond cette année au 08 octobre a été célébré avec éclat et ferveur.
En effet, dès le premier du mois de Rabie El Aouel , des conférences sur la sunna ennabaouia pour mettre en exergue , les vertus de notre prophète sidna Mohamed (la paix et le salut sur lui) étaient données dans les mosquées et les zaouias à l’intention des fidèles en vue de les prendre comme modèle pour parfaire leur conduite quotidienne. Dans les écoles, les enfants apprenaient les vertus du prophète (QLSSL) par des cours appropriés à leurs niveau et des fêtes ont été organisées.
La veille du mawlid ennabaoui, a été organisée officiellement à la mosquée « Hocine Ibn Abi Taleb » de Kheir Eddine, chef lieu de daïra. Le wali, le P/APW, les membres de la commission de wilaya de sécurité, le directeur des affaires religieuses, le chef de daïra, le P/APC et de nombreux fidèles y ont assisté. Après une conférence appropriée à la circonstance, une vingtaine de jeunes apprenants du coran, lauréats d’un concours de récitation de sourates coraniques ont été gratifiés chacun d’un chèque comportant une somme d’argent appréciable. La Borda , et la Haouzia du cheikh Boussaïri, constituées de poèmes glorifiant le prophète (la paix et le salut sur lui » ont été récitées. Des adeptes de la tarika aissaouia, jouant avec la ghaita et le bendir ont effectué successivement des marches de la zaouia El Bouzidia jusqu’à celle des Alawas, situées toutes deux au faubourg populaire et ancestral de Tijditt, puis se sont rendus au mausolée de Sidi Saïd, patron de la ville situé à une trentaine de mètres de la mairie de Mostaganem. Ainsi sur l’esplanade de la mairie, en présence d’une grande foule, les aissaouas ont animé la soirée du vendredi. Ils ont chanté des poèmes glorifiant le prophète sidna Mohamed (la paix et le salut sur lui). Il convient de souligner que conformément au coran et à la sunna, tout musulman doit aimer le prophète sidna Mohamed (la paix et le salut sur lui), beaucoup plus que ses parents, ses enfants ses biens et même soi même . Aussi, il est utile de citer quelques aspects de la réalité mohamedienne. Selon Ibn Arabi et d’autres saints musulmans, la première lumière apparue hors du rideau du nom manifesté, de la science à l’existence concrète. La lumière (Nour) de notre prophète (QLSSL), c’est-à-dire son essence lumineuse profonde dans le monde des archétypes. Le prophète a dit « je suis le premier des prophètes à avoir été crée et le dernier à avoir été envoyé ». Et selon une autre tradition « j’étais prophète alors que Adam était entre l’eau et l’argile ». « L’existence lumineuse de notre prophète (QLSSL) est en effet le soleil de l’existence et c’est à elle que chaque existant puise sa beauté, sa lumière, sa perfection et son bien. De même que les vues s’alimentent aux rayons du soleil qui se répandent depuis le disque solaire jusqu’aux confins du mondes faisant par sa lumière voir, apparaître et distinguer toute chose, de même les intelligences, les esprits les intuitions et les essences s’alimentent à l’essence lumineuse de notre prophète sidna Mohamed (QLSSL) qui est le soleil de l’existence. « Béni soit Celui qui a fait descendre la discrimination (El Forquan) sur son serviteur afin qu’il soit un avertisseur pour les mondes (coran) ». Les mondes désignent l’ensemble des créatures.
C’est en lui (le prophète) que se manifestent toutes les vertus la science et la connaissance. Le prophète (QLSSL) est l’homme universel par excellence, le sceau de la prophétie dont il rassemble tous les aspects. Cependant ne connaît la réalité mohammadienne que Celui qui a créé Mohamed (QLSSL). Dieu dit au prophète « nous t’avons envoyé que comme miséricorde (Rahma) pour les mondes » (coran). Donc, la célébration du Mawlid Ennabaoui Echarif est légale et relève de l’essence de la religion. Elle extériorise l’amour des musulmans à leur prophète(QSSSL).
Charef.N