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L’industrie pharmaceutique algérienne se distingue à Dakar:
Le médicament algérien à l’assaut du continent

Le président de la FIP estime que l’industrie pharmaceutique algérienne est mûre à travers ce qu’elle a montré comme compétence dans le porcess de production et la qualité des médicaments présenté à Dakar. Il a, de ce fait, salué «le niveau atteint par l’industrie pharmaceutique algérienne».

Visiblement réussi, du point de vue des 70 participants, le Salon de l’industrie pharmaceutique «El Djazaïr Healthcare» organisé à Dakar est appelé à connaître d’autres versions dans plusieurs pays africains. En tout cas, c’est le principal souhait exprimé par Prosper Hiag, président de la Fédération internationale pharmaceutique (FIP) pour l’Afrique. Un signe de reconnaissance de la fiabilité de la production algérienne de médicament, mais également une sorte de défi lancé aux opérateurs algériens en pharmacie de pénétrer un marché, plutôt difficile. Il reste néanmoins que la conviction de M. Hiag est déjà faite. Selon son appréciation de professionnel d’un secteur très concurrentiel à l’échelle du monde, l’Algérie devrait «poursuivre ses efforts pour l’organisation d’expositions analogues dans les autres pays africains après l’édition sénégalaise». Le président de la FIP estime que l’industrie pharmaceutique algérienne est mûre à travers ce qu’elle a montré comme compétence dans le porcess de production et la qualité des médicaments présenté à Dakar. Il a, de ce fait, salué «le niveau atteint par l’industrie pharmaceutique algérienne».
A bien suivre son propos, l’on déduit que l’industrie pharmaceutique s’est développée en Afrique grâce à «la volonté politique des pays africains qui, après avoir cerné les besoins de leurs citoyens en médicaments, ont mobilisé des ressources humaines qualifiées pour accompagner le secteur et mis les moyens nécessaires». Dans la hiérarchie des pays, l’Algérie pointe dans le top 2 africain. Elle présente des avantages comparatifs à même de jouer un rôle prépondérant dans la coopération régionale dans ce domaine qui «s’impose comme une évidence pour libérer les pays du continent de la dépendance en matière de médicaments et de santé en général», a soutenu M. Hiag. Il a notamment insisté sur l’importance de la coopération dans le domaine scientifique, pédagogique et de la formation. En cela l’Algérie, avec ses facultés de pharmacie, est bien positionnée en Afrique.
Rappelons que la première édition du salon «El Djazaïr Healthcare» de l’industrie pharmaceutique, tenue à Dakar (Sénégal) du 17 au 20 mai, a vu la participation de 70 exposants dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et parapharmaceutique, outre des représentants des secteurs de la banque, des transports et des assurances ainsi que des entreprises scientifiques et professionnelles. Plusieurs conventions ont été signées, lors de ce salon, entre le ministère de l’Industrie pharmaceutique et le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, et entre les opérateurs des deux pays, en sus d’un protocole de coopération entre le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) et le Mouvement des Entreprises Sénégalaises (MEDS).
Cette manifestation scientifique a été marquée par la présentation de 45 exposés scientifiques reflétant l’essor et le développement du secteur pharmaceutique en Algérie en matière de production, des lois et de couverture des besoins des citoyens. Les participants se sont félicités de l’écho positif suscité par cette édition, qui était, selon le directeur de la société «Tasdir», filiale de la SAFEX, Ali Ferrah «un succès» vu l’affluence des visiteurs et des professionnels des pays africains en général et du Sénégal en particulier».
Nadera Belkacemi

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