Le Palais des expositions d’Alger en a été le théâtre : avalanche d’accords économiques
L’ensemble des accords conclus ces derniers jours à l’IATF permettront de renforcer la coopération industrielle entre l’Algérie et plusieurs partenaires internationaux, de soutenir les capacités nationales en matière de fabrication, de qualité et d’exportation, tout en créant des emplois directs et indirects au niveau local et régional.
Prospère à un degré à peine imaginable, la quatrième édition de l’IATF, qui se déroule au Palais des expositions Safex à Alger, a connu, pour son avant dernière journée, un nombre très importants d’accords entre des entreprises algériennes et leurs homologues africaines. La dynamique n’a donc pas faibli. Bien au contraire. Ainsi, en plus de la vague de contrats dont Ouest-Tribune a fait état, dans son édition d’hier, viennent s’ajouter un immense projet, d’une valeur de 950 millions de dollars, conduit par la Société nationale de sidérurgie Holding SNS. Il s’agit de plusieurs protocoles d’accord avec des entreprises internationales et africaines. Ces accords portent sur le développement des activités industrielles, l’augmentation des taux d’intégration et le renforcement de l’orientation exportatrice vers le marché africain. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du Secrétaire général du ministère de l’Industrie, Salem Ahmed Zaid, du PDG de la société, Adel Khemane, du Directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, et du président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula.
Ces accords comprennent la signature de 8 protocoles avec des entreprises basées au Sénégal, en Égypte et en Chine. Selon les explications fournies, ces collaborations permettront de renforcer la coopération industrielle, de soutenir les capacités nationales en matière de fabrication, de qualité et d’exportation, ainsi que de créer des emplois directs et indirects à l’échelle locale et régionale.
Par ailleurs, le Président-directeur général de l’ANABIB, Fouad Rawanine, a procédé à la conclusion de protocoles d’accords avec plusieurs partenaires internationaux. On relèvera un premier accord signé entre ANABIB Spa et le groupe égyptien, Elsewedy Electric, concernant l’investissement dans le développement des axes d’irrigation et des infrastructures agricoles. Le deuxième accord touche aux services de galvanisation, signé entre ANABIB Spa et la société chinoise Habicare ABICARE, avec une quantité totale prévue estimée à 110 000 tonnes, la première livraison étant de 6 000 tonnes. Le troisième accord a été conclu entre ANABIB Spa et le groupe chinois Shanxi Installation, portant sur des services de formage et de galvanisation, avec une quantité prévue estimée à 2 800 tonnes. Le quatrième accord a été signé avec Algeria Faw Trucks Industries, filiale de la marque d’automobile chinoise Faw destiné à l’approvisionnement d’ANABIB Spa en pièces de rechange (pare-chocs avant et arrière, phares avant et arrière, et faisceaux électriques).
Le cinquième accord a été signé avec Mansour EMGS en Algérie, portant sur des pièces de rechange, des pare-chocs avant et arrière, des phares, ainsi que des faisceaux électriques. Un sixième accord a été également signé avec CFTS Sénégal, concernant la représentation d’ANABIB Spa sur les marchés de l’Afrique de l’Ouest, renforçant ainsi la présence régionale de la société. Un septième accord a été signé pour la filiale ENCC, représentée par son Président-directeur général M. Arabat Saïd, avec la société Algeria Faw Industries qui concerne la fabrication de châssis de camions.
Outre tous ces contrats, on retiendra la conclusion par la filiale Fndal d’un protocole de coopération avec la société CFTS Sarl du Sénégal, comprenant une délégation pour la représentation commerciale sur les marchés sénégalais et ouest-africains, ainsi qu’un projet de création d’une unité de production locale visant à soutenir l’expansion industrielle et régionale de l’entreprise. Il y a lieu de souligner que l’ensemble de ces accords permettront de renforcer la coopération industrielle entre l’Algérie et plusieurs partenaires internationaux, de soutenir les capacités nationales en matière de fabrication, de qualité et d’exportation, tout en créant des emplois directs et indirects au niveau local et régional.
Yahia Bourit
