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26e Sila : clôture du salon après dix jours d’activités

Le 26 Salon international du livre d’Alger (Sila) a pris fin samedi soir au Palais des expositions après dix jours d’exposition et d’activités diverses auxquelles a assisté un public nombreux.

Au dernier jour du 26e Sila, les visiteurs ont continué à affluer, alors que de nombreux exposants s’apprêtaient à emballer leurs cartons.
Approchés par l’APS, des éditeurs relèvent une «faible affluence» du public au dernier jour, avec une baisse «notable» des ventes, malgré les remises sur les livres, allant pour certains, jusqu’à «50%».
Quelque 1283 exposants en provenance de 60 pays dont 18 pays africains ont participé au 26e Sila qui célébré l’Afrique, à travers une série de rencontres et panels consacrés à la littérature et la pensée africaines, animées par d’éminents universitaires et écrivains.
A cet effet, le pavillon central a accuei l l i, huit jours durant, un «espace africain» abritant plusieurs rencontres avec des écrivains du continent sur la littérature et la pensée africaine.
La littérature engagée en Afrique au XXIe siècle et la pensée africaine ont été les thématiques phares évoquées, en plus de rencontres en hommage au dirigeant sud-africain, Nelson Mandela (1918-2013), figure de la lutte anti-apartheid, et à Frantz Fanon, militant anticolonialiste.
Le 26e Sila a accueilli également de grandes figures de la littérature algérienne, africaine, arabe et internationale, auteurs, historiens et universitaires qui ont animé des rencontres et débats sur la littérature, l’histoire, le livre numérique, la traduction et l’écriture destinée aux enfants.
Le salon a abrité également un «espace Ghaza», dédiée à la Palestine occupée, à travers des rencontres et séances poétiques mettant en avant les sacrifices et la lutte des Palestiniens contre l’occupation sioniste.
L’écrivain et le poète palestinien Ibrahim Nasrallah animé, à juste titre, une rencontre dédiée à la littérature de combat dans les pays arabes en faveur de la cause palestinienne.
L’espace numérique a accueilli, d’autre part, de nombreuses rencontres sur le livre, l’édition et l’écriture numériques et les droits d’auteur à l’ère des évolutions technologiques.
Le commissaire du 26e Sila, Mohamed Iguerb, a rappelé, dans un point de presse, que le salon a abrité «quelque 420» activités culturelles, réparties sur les différents espaces désignés pour abriter le programme culturel, tenu en marge de l’exposition.
Il a aussi indiqué que plus de «300.000 titres» proposés par plus d’un millier d’éditeurs de 60 pays, dont 267 maisons d’édition algériennes et 478 africaines, ont participé au 26e Sila sous le slogan «L’Afrique écrit l’avenir».

Sila 2023 : de nouveaux livres en braille pour les non-voyants

Le Salon international du livre d’Alger (Sila) dans sa 26e édition qui as clôturé, samedi, a connu plusieurs nouvelles parutions en braille, vairées entre histoire et recueil de textes littéraires et sont destinées à titre gracieux pour les non-voyants.

La maison d’édition «Dar El Ibsar Bilmaârifa» spécialisée dans l’édition des livres en braille destinés aux nonvoyants, participe avec une dépêche en histoire de l’Agence presse service (APS), intitulée « Le Congrès de la Soummam a cimenté l’unité nationale», parue le 19 août 2023, à l’occasion de la célébration du double anniversaire de l’offensive du Nord- Constantinois (20 août 1955) et la tenue du Congrès de la Soummam (le 20 août 1956).
La maison d’édition «Dar El Ibsar Bilmaârifa» a connu, lors de cette édition du salon, l’affluence de» centaines» de non-voyants en vue d’obtenir des parutions qui les intéressent, indique le poète Abderahmane Amalou qui estime que la maison d’édition oeuvre «bénévolement au service de la catégorie des nonvoyants et reçoit parfois «le soutien et l’appui de plusieurs différents secteurs ministériels, ainsi que de bienfaiteurs».
Depuis sa fondation en 2012, la maison d’édition se soucie de sensibiliser sur l’importance de s’intéresser à la catégorie des non-voyants et de faciliter leur accès aux sources de lecture, dans le but de divertir essentiellement, sachant que les livres en braille connaissent «un grand manque» sur le marché national, en dépit du fait que la catégorie des non-voyants dépasse 200.000 personnes, selon M.Amalou.
La maison d’édition a édité des dizaines d’ouvrages en braille, en histoire, en littérature, en religion, en art, en patrimoine et autres, au profit des non-voyants de différents âges et en langues arabe, français, espagnol et autres.

 

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