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Au moment où les perspectives pour 2022 sont excellentes:
Le pétrole se rapproche des 90 dollars

Les pays producteurs d’hydrocarbures s’offrent une chance inespérée de rétablir la situation de leurs finances et d’envisager d’importants plans d’investissements publics. L’Algérie qui a pris la décision de dégeler les projets bloqués en raison de la crise pétrolière, est justement sur cette voie.

La tendance haussière prise par les cours du Brent sur le marché international s’est confirmée, hier. En effet les prix ont grimpé jusqu’à frôler les 90 dollars, à 88,95 dollars en cours de cotation à la bourse de Londres. Avant cela, le Brent avait grimpé jusqu’à 89,05 dollars le baril en début de séance. Ainsi, prenant près de deux dollars jusqu’en début d’après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour échéance de mars était en hausse, a montré une vigueur symptomatique d’une progression future vers les 100 dollars, estiment les observateurs des marchés pétroliers. Même si quelques heures plus tard, les cours ont fléchi de quelques cents, la tendance est restée haussière de 1,25% à 88,60 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en février gagnait 1,49% à 86,09 dollars. Il avait atteint 87,08 dollars en séance.
Cette embellie est la conséquence d’une prévision de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) en rapport avec une hausse de la demande mondiale d’or noir en 2022. Les spécialistes de l’OPEP s’attendent à ce que la barre psychologique des 100 millions de barils par jour puisse parfaitement être franchie. Bien que le caractère volatile du marché n’ait jamais été démenti dans les faits, il semble que la reprise de l’économie mondiale, malgré la pression qu’exerce le variant Omicron sur pas mal de filières, est effective. La Chine qui a annoncé une croissance en hausse de plus de 8% donne des signaux positifs, lesquels vont tirer les prix vers des sommets, inimaginables, il y a une année. Ainsi, alors qu’on croyait l’ère des hydrocarbures en phase terminale, le pétrole rebondit et s’impose comme un facteur stratégique dans la conduite de l’économie du monde. Les pays producteurs d’hydrocarbures, à l’image de l’Algérie, s’offrent une chance inespérée de rétablir la situation de leur finances et envisager d’importants plans d’investissements publics. L’Algérie qui a pris la décision de dégeler les projets bloqués en raison de la crise pétrolière, est justement sur cette voie. Les perspectives lui donnent raison, lorsqu’on sait que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu à la hausse ses prévisions de la demande de pétrole. Dans son dernier rapport mensuel, l’ AIE s’attend à ce que la demande totale atteigne 99,7 millions de barils par jour en 2022. Une aubaine pour l’économie nationale qui dispose d’une occasion rêvée de consolider les indices macroéconomiques. Il lui reste de promulguer le nouveau code des investissement et créer l’Agence nationale du fonciers industriel. Deux étapes essentielles pour une véritable promotion des investissements industriels.
Yahia Bourit

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