«Le nombre de nos enfants scolarisés dans les trois paliers d’enseignement a atteint environ 11.000.000 d’élèves, celui des étudiants au sein des universités est passé à 1.700.000 et le nombre d’inscrits dans les centres de formation professionnelle s’est élevé à 410.000 apprentis», affirme le chef de l’Etat
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a invité les jeunes algériens à s’impliquer sérieusement dans un processus d’apprentissage du savoir. Dans un message adressé à l’occasion de la célébration de la Journée du Savoir (Yaoum El Ilm) coïncidant avec le 16 avril de chaque année, le chef de l’Etat n’ a pas manqué d’user d’un concept lourd de sens. «notre patriotisme scientifique () doit rester à un haut niveau de vigilance face à la dynamique que connaît le monde». Le mot est lâché en cette circonstance si particulière où la science prend tout son sens. Pour le Président Tebboune, il y a un sérieux impératif quant à œuvrer «pour éviter la défaite de la pensée, à s’ouvrir positivement aux langues et aux civilisations, à s’employer à maîtriser les technologies, à utiliser les mécanismes de l’époque, et à se diriger efficacement et avec détermination, mais aussi avec une pensée critique rationnelle à la créativité suprême et la découverte de haut niveau, conformément à la dynamique de développement dans notre chère patrie». Youm El-Ilm, écrit Abdelmadjid Tebboune, dont l’intérêt pour l’économie du savoir n’est plus à démontrer, est «une occasion pour se remémorer, une halte pour tirer des enseignements, un catalyseur de prise de conscience». Cette invitation à la réflexion est d’autant plus opportune qu’il est reconnu que la science est «un stimulant à la contemplation et une voie de réforme et de révision, à travers l’adoption de la compréhension authentique, la pensée noble et équilibrée et la modération dans nos réactions», souligne le Président de Tebboune dans son message.
La dimension spirituelle de la science est ainsi assumée par le chef de l’Etat qui a souligné que notre génération doit «emprunter la voie de l’Association des oulémas musulmans algériens (AOMA), et les efforts louables des cheikhs et imams des zaouïas, qui ont œuvré dans les quatre coins du pays pour faire des zaouias des citadelles de l’éducation, du rayonnement spirituel et civilisationnel, et un rempart de l’identité nationale».
Le Président Tebboune a rappelé qu’en commémorant cet anniversaire glorieux, «l’Algérie célèbre les réalisations grandioses et pionnières accomplies au sein de ses systèmes scolaire et universitaire, qui ont franchi de grands pas en termes d’édification et de construction, et ont réalisé bien d’acquis dans la reconstruction et l’investissement depuis le recouvrement de la souveraineté nationale en 1962 jusqu’à aujourd’hui».
Des acquis incontestables qui confirme la résolution prise par l’Algérie «sur la voie du développement et du progrès continu, en ce sens que le niveau scientifique et culturel des citoyens s’est élevé, et les classes pauvres démunies ont pu accéder à leur droit à une vie décente et à leur droit à l’éducation en passant par les différents cycles d’enseignement. Ainsi, le nombre de nos enfants scolarisés dans les trois paliers d’enseignement a atteint environ 11.000.000 d’élèves, celui des étudiants au sein des universités est passé à 1.700.000 et le nombre d’inscrits dans les centres de formation professionnelle s’est élevé à 410.000 apprentis», a-t-il ajouté.
Le président de la République n’a pas manqué de mettre en exergue qu’à côté de ces millions de scolarisation, il y a eu un effort soutenu de réalisations d’infrastructures dont la «multiplication des établissements d’enseignement supérieur dans le pays, figurent plus de 60 universités et centres universitaires et 37 écoles supérieures, dont l’Ecole supérieure des mathématiques et l’Ecole supérieure de l’intelligence artificielle, ou encore 11 écoles normales supérieures», souligne le chef de l’Etat.
Yahia Bourit