La capacité d’écoute du président Tebboune a été directement ou indirectement soulignée par son invité, lorsque ce dernier souligne que son hôte a pris le temps d’écouter «les initiatives du parti pour un consensus national sur la base d’un dialogue inclusif».
Le processus du dialogue avec la classe politique initié par le président de la République se poursuit, à travers notamment un tête-tête qui a réuni avant-hier au siège de la présidence de la République, le chef de l’Etat au premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche. Cette énième audience accordée à un responsable politique installe définitivement la pensée du président Tebboune, pour qui, un débat national sur des question politique et socioéconomique est plus que nécessaire en ces temps de menaces qui pèsent sur la stabilité du pays et l’urgence de réformes structurelles pour placer le pays sur une rampe de lancement. Si l’objectif est d’atteindre l’émergence au plan économique et la démocratie responsable au plan politique, les moyens de réussir ce saut qualitatif restent à identifier. Le chef de l’Etat voit l’accomplissement de ces objectifs stratégiques, censés mettre l’Algérie à l’abri des soubresauts locaux et régionaux, passe par un dialogue inclusif. C’est certainement pour cela que le chef de l’Etat a opté pour un discours franc et sincère.
Le premier secrétaire du FFS a donné, au sortir de l’audience, la nette impression d’avoir saisi le message du Président , marquant la fidélité de son parti «à ses principes fondateurs de dialogue constructif et d’opposition responsable». Cette déclaration fait écho au discours du chef de l’Etat qui a toujours mis la clarté du verbe dans son action politique. Aussi, M. Aouchiche a-t-il souligné la détermination du FFS à ne rater «aucune occasion qui lui est offerte pour exprimer son attachement au projet d’édification nationale sur la base de la démocratie et de la participation effective de toutes les composantes de la société». C’est précisément, à quelques nuances près, la posture du président de la République qui, à travers la main tendue, entend créer une nouvelle tradition politique, reposant sur le dialogue tous azimuts. Cette volonté exprimée par Abdelmadjid Tebboune s’appuie sur un constat simple, celui que l’on ne peut pas faire le bonheur d’un peuple sans le consulter en permanence. La série de rencontres nourrit l’espoir d’intégrer la société civile et politique dans une logique de dialogue inclusif.
La capacité d’écoute du président Tebboune a été directement ou indirectement soulignée par son invité, lorsque ce dernier souligne que son hôte a pris le temps d’écouter «les initiatives du parti pour un consensus national sur la base d’un dialogue inclusif». Il y a lieu de rappeler, à ce propos, que le FFS a initié plusieurs projets de rassemblement de la classe politique autour de questions fondamentales, notamment pour le traitement de toutes les questions nationales, politiques et socioéconomiques.
En sus des questions d’intérêt nationale, Youcef Aouchiche a révélé avoir échangé avec le chef de l’Etat «les vues autour de la situation internationale et régionale», M. Aouchiche a fait état d’une «convergence des vues» à ce sujet. «Il importe aujourd’hui d’initier des mécanismes susceptibles de redonner confiance aux Algériens pour participer au processus d’édification nationale et faire face à tous les dangers qui guettent le pays», a-t-il ajouté.
Nadera Belkacemi
