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6e sommet du Forum des pays exportateurs du gaz:
Le Président Tebboune pour un dialogue avec les pays consommateurs

Les nouvelles adhésion donneront plus de visibilité au GECF et apportera aux pays exportateurs les moyens de «renforcer leur rôle et préserver leurs intérêts à travers le dialogue avec les Etats consommateurs.»

Exprimant le point de vue de l’Algérie sur le marché gazier international, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis en exergue, depuis Doha où il participait au Sommet des pays exportateurs de gaz, l’urgence de renforcer l’organisation en y associant de nouveaux producteurs de gaz.
L’enjeu n’est pas moins que de relever les défis énergétiques actuels et futurs. L’avenir de l’humanité dépend de l’action commune et responsable des pays gaziers. Dans une allocution, le Président Tebboune a estimé que le Forum des pays exportateurs du gaz (GECF) «est aujourd’hui une organisation gouvernementale internationale reconnue, capable d’attirer l’attention sur de nombreuses questions prioritaires».

A propos de nouvelles adhésion que le chef de l’Etat estime nécessaires, celles-ci donneront plus de visibilité au GECF et apportera aux pays exportateurs les moyens de «renforcer leur rôle et préserver leurs intérêts à travers le dialogue avec les Etats consommateurs qui exploitent le gaz comme moteur essentiel pour développer leurs économies». Conscient du caractère sensible de la conjoncture actuelle, le Président Tebboune a appelé à «trouver ensemble les meilleurs moyens d’assurer au gaz naturel une place dans les systèmes énergétiques et de promouvoir sa valeur sur les marchés internationaux».
M. Tebboune a affirmé que «le gaz naturel est l’énergie du présent et du futur, car il s’agit d’une énergie propre, flexible et accessible voire la meilleure en matière de protection de l’environnement, aux côtés des énergies renouvelables». Ce produit s’en trouve, de facto, incontournable sur le marché énergétique mondial. Le Président en veut pour preuve que «le gaz naturel occupe une place privilégiée dans les relations économiques internationales». S’adressant à l’assistance, le chef de l’Etat a mis en évidence le fait que «cette énergie n’est pas renouvelable et son développement exige des investissements colossaux», même si, dira-t-il, «les réserves importantes de gaz naturel que recèlent nos pays, couvrant une part importante de la production de gaz et des échanges gaziers». D’où l’urgence de «trouver des solutions technologiques efficaces pour améliorer la qualité du gaz naturel en tant qu’énergie propre». A ce propos, il y a lieu de souligner les avancées réalisées par l’Institut algérien de recherches du gaz (GRI), susceptible d’améliorer l’efficacité de cette énergie. L’enjeu est bien entendu «de garantir sa disponibilité et sa compétitivité dans les systèmes énergétiques», ajoutant à ce propos que «le Forum peut profiter de l’expérience du GRI d’Alger pour relever le défi».


Afin de renforcer le rôle des pays exportateurs de gaz pour préserver leurs intérêts, le président de la République a appelé à «l’ouverture d’un dialogue avec les pays consommateurs qui exploitent le gaz en tant que moteur essentiel pour le développement de leurs économies».
Le Président Tebboune a souligné l’importance de «trouver ensemble les meilleurs moyens permettant d’assurer au gaz naturel une place dans les systèmes énergétiques et de promouvoir sa valeur dans les marchés internationaux, étant l’énergie du présent et du futur, une énergie propre, flexible et accessible voire la meilleure en matière de protection de l’environnement aux côtés des énergies renouvelables». Le chef de l’Etat a également informé l’assistance de sa joie de les «accueillir en Algérie à l’occasion de la tenue du prochain sommet».
Anissa Mesdouf

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