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Zineb El Mili n’est plus:
Le Président Tebboune présente ses condoléances

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a adressé, hier, un message de condoléances à la famille de la moudjahida et journaliste Zineb El Mili décédée samedi à l’âge de 87 ans des suites d’une longue maladie.

«Dieu Le Tout Puissant vient de rappeler à Lui la journaliste et moudjahida Zineb El Mili, fille de Larbi Tébessi et épouse de l’ancien diplomate Mohamed El Mili, après un parcours exceptionnel dans le monde de la presse et de la culture laissant un legs honorable après l’indépendance, à travers notamment son passage au journal Ech-Chaâb», a écrit le président Tebboune dans son message de condoléances.
La défunte «était connue pour ses opinions audacieuses et son attachement à notre histoire nationale et à la défense de l’Algérie», a-t-il ajouté. « En cette pénible épreuve, je vous présente mes sincères condoléances et vous assure de mes profonds sentiments de compassion et de sympathie, priant Allah Tout-Puissant de vous prêter patience et réconfort et d’entourer la défunte de Sa sainte miséricorde et de l’accueillir dans Son vaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons», a conclu le président Tebboune.
De son coté, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani a, aussi, présenté ses condoléances à la famille de la moudjahida et journaliste Zineb El Mili
M. Bouslimani a présenté ses «sincères condoléances et sa compassion à la famille de la défunte, priant Allah le Tout puissant de l’entourer de Sa sainte miséricorde, de l’accueillir en Son vaste paradis et de prêter patience et réconfort aux siens». A noter que le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga s’est dit «affligé par la disparition de Zineb El Mili qui avait rejoint les rangs de la guerre de Libération nationale en 1957, toute imbue de sens patriotique qu’elle tenait de son père Larbi Tébessi».
Selon le ministre, la défunte figure parmi les plumes féminines rarissimes ayant exercé le métier de journaliste durant l’époque du parti unique. Elle s’est distinguée par ses positions politiques et contributions culturelles, en faveur de l’Algérie, de son histoire, son patrimoine civilisationnel et sa politique. Des positions qu’elle avait affichées durant ses multiples déplacements avec son mari, le défunt Mohamed El Mili, ministre et diplomate, dans plusieurs pays. Quant à elle, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a rappelé que la défunte avait travaillé comme journaliste dans le quotidien Echaâb au lendemain de l’indépendance.
Connue pour son intérêt à la protection du patrimoine culturel immatériel, notamment les habits traditionnels, la ministre estime que la défunte avait animé plusieurs expositions artistiques de poupées en costumes traditionnels pour représenter différentes régions d’Algérie, certaines poupées sont toujours exposées au Musée national du Bardo.
Il est à souligner que la défunte est née en 1935 à Tébessa et avait travaillé au quotidien Echaâb en qualité de journaliste.
Noreddine Oumessaoud

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