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IL A EXPLIQUÉ LA DÉCRUE ACTUELLE DU NOMBRE DES CAS:
Le professeur Lellou n’écarte pas l’éventualité d’une 3ème vague

L’Algérie enregistre ces der nières semaines une situa tion épidémiologique stable marquée par le décrue du nombre des cas de la pandémie. Une situation qui a permis un allégement des mesures de confinement et un retour presque a la normale de la vie quotidienne.

Le professeur Lellou Salah du service de pneumologie de l’établissement hospitalier universitaire d’Oran (EHU) a expliqué la situation actuelle alors que certains pays d’Europe affrontent la troisième vague du covid-19 avec une forte croissance des cas, marquée par le variant britannique.

Le professeur dira: «Chez nous en Algérie on constate une nette décrue, moins de 100 cas par 24 heures et moins de pression sur les hôpitaux. Comment expliquer cette situation ? L’immunité collective naturelle ? A mon avis reste très peu probable. Dans la covid-19, pour parler de l’immunité collective il faut que 70% de la population soit infectée et on aurait payé un lourd tribut avec un grand nombre de personnes contaminées et une mortalité élevée. Les chiffres enregistrés à ce jour ne plaident pas en faveur. Les enquêtes de séroprévalence pourraient nous indiquer le nombre de pourcentage de la population qui a été infectée par le virus. L’immunité collective par la vaccination ? C’est exclu, nous sommes encore au tout début de la compagne de vaccination».

L’ancien chef de service de pneumologie et l’un des experts de la pandémie en Algérie annonce d’autres hypothèse: «La fermeture des frontières et les gestes barrières ? Possible, en partie peut être. On sait que les gestes barrières ne sont pas très respectés. A mon avis, nous sortons de la deuxième vague on est à son creux, c’est l’évolution naturelle des pandémies, toutes les dispositions qui ont été prises jusqu’à présent ont contribué à atténuer la gravité de l’affection et la transmission du virus, mais rien ne nous dit qu’on est à l’abri d’une troisième vague», précise-t-il.

Il a également tiré la sonnette d’alarme en affirmant que le seul moyen pour endiguer la pandémie reste la vaccination.

«La première vague chez nous s’est déclarée un mois après celle des pays européens. Le seul moyen d’endiguer la pandémie reste la vaccination, il faut vacciner vite et en masse, parallèlement on ne doit pas oublier la distanciation physique, le port de masque et le lavage fréquent des mains» conclue-t-il.
Fethi Mohamed

 

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