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Le recteur de Djamaâ El Djazair souligne le rôle de cet édifice dans la préservation des valeurs religieuses et nationales

Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini a mis, vendredi, en avant le rôle de cet édifice civilisationnel dans la préservation des valeurs religieuses et nationales à travers la modération et le juste milieu.

Dans le prêche de la première prière du vendredi à Djamaâ El-Djazaïr après son inauguration, dimanche écoulé, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Cheikh Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini s’est enorgueilli de cet édifice civilisationnel, désormais ouvert « aux enfants de l’Algérie, toutes composantes et cultures confondues », une mosquée a-t-il dit « qui préservera leurs valeurs religieuses et nationales à travers la modération et le juste milieu ».
« Nous souhaitons que cette mosquée soit une prolongation de l’histoire nationale empreinte de gloires, voire un centre de rayonnement scientifique et religieux, à travers lequel, nous nous emploierons à donner une image réelle du message civilisationnel que transmettent les établissements religieux », a-t-il soutenu dans son prêche.
Indiquant que l’ouverture de cette structure religieuse, se veut « une étape importante dans l’histoire du pays mais aussi une réalisation témoignant de l’appartenance authentique de l’Algérie, de son référent imprégné de son capital historique ainsi que du dévouement de ses oulémas et des apports de ses centres scientifiques au cours des siècles ».
Le recteur a en outre rappelé que Djamaâ El-Djazaïr a été érigé sur un terre qui s’est abreuvée du sang des chouhadas tombés au champs d’honneur lors du massacre d' »El Ouffia » à El Harrach, non loin de El-Mohammadia, au cours des premiers mois de l’occupation française, ce qui en fait un « gage de loyauté envers ceux qui se sont sacrifiés pour cette patrie et ont résisté à l’occupation ».
Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr, a souligné que les instituts, écoles et zaouias religieux « ont toujours constitué des bastions du savoir et de la résistance, un rôle assumé ensuite par l’Association des Oulémas musulmans algériens qui avait prémuni le peuple algérien contre les risques de la christianisation et préservé sa doctrine et ses valeurs ».
Evoquant les bouleversements que vit le monde aujourd’hui entre « crise de conscience, déliquescence des valeurs et la politique de deux poids deux mesures », Cheikh Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini a estimé que « la guerre criminelle et le génocide en Palestine en sont la plus grande preuve ».
Il a, dans ce sens, mis en garde contre les retombées de cette situation désastreuse, « notamment avec l’exacerbation du phénomène d’atteinte aux symboles sacrés religieux ».
« Le monde entier est au fait de la réalité du conflit avec l’entité sioniste intruse et de la justesse de notre cause centrale », a-t-il soutenu, soulignant l’importance de la réforme des sociétés humaines », à travers « la reconstruction de la culture de dialogue sur de bonnes bases et le développement de la conscience du droit à la différence ».
D’autre part, Cheikh Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini a formé le vœu de voir Djamaâ El-Djazaïr « s’ériger en centre spirituel et culturel universel et concourir avec les autres centres universels à donner la véritable image de l’Islam, et réponde à ceux qui portent atteinte aux musulmans et s’attaquent à notre religion ».
Il a appelé, dans ce sens, la Nation musulmane « à bannir la division et la discorde », estimant « qu’il est temps de rompre avec le fanatisme et le régionalisme, et à adhérer aux démarches visant à consacrer l’union et la solidarité de nos peuples ».
Des membres du Gouvernement, des oulémas et cheikhs religieux ont accompli la prière du vendredi à Djamaâ El Djazaïr, aux côtés de nombreux fidèles.

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