Oran

Saïd Guerni:
Le village méditerranéen, un site au standing olympique

Fort de sa riche expérience en tant qu’ancien athlète de haut niveau, Saïd Guerni Djabir, nommé «Maire» du village méditerranéen, est le mieux placé pour sentir les besoins des sportifs dans une manifestation d’envergure comme les jeux méditerranéens (JM) que la ville d’Oran s’apprête à abriter à partir du 25 juin courant.

Il s’agit là d’un paramètre de taille ayant motivé la nomination de Saïd Guerni Djabir, cet ancien champion algérien en athlétisme, comme premier responsable du village méditerranéen, sis à Bir El Djir, qui s’apprête à ouvrir ses portes à plus de 5.000 participants aux JM, entre athlètes et accompagnateurs de pas moins de 26 pays, dont le pays hôte l’Algérie. Et même s’il est plus connu sur la scène sportive, notamment dans sa spécialité des 800 mètres, Guerni Djabir jouit quand même d’une assez bonne expérience dans le domaine de la gestion. «Beaucoup l’ignorent peut-être, mais j’ai déjà occupé un poste de responsabilité dans une structure sportive. Je fais allusion à mon passage à la tête de l’école nationale des sports olympiques de Sétif. Ce fut une très bonne expérience pour moi», se réjouit-il dans un entretien à l’APS.
En fait, le «Maire» du village méditerranéen se félicite également pour avoir contribué à l’organisation en France d’une manifestation sportive ayant regroupé quelque 15.000 jeunes. Une épreuve de laquelle il a tiré des enseignements très bénéfiques, se félicite-t-il encore. Deux expériences qui ont aidé l’ancien champion du monde à Paris en 2003 à entrer vite dans le vif du sujet quand on a fait appel à lui pour lui confier le village méditerranéen, avant quelques semaines seulement du coup d’envoi de la manifestation sportive régionale. «C’est un devoir pour moi de répondre présent. D’ailleurs, je n’ai pas mis du temps pour me mettre dans le bain. Cela n’a pas constitué un obstacle de taille pour moi. C’est aussi une aubaine pour prouver que la jeune génération constituée d’anciens sportifs est en mesure de servir encore le pays en dehors des terrains de la compétition», a-t-il insisté. Il faut dire que le maire du village méditerranéen a hérité d’une structure au top qui a même séduit les membres du Comité international des JM, lors de leurs visites sur les lieux.
C’est avec fierté d’ailleurs que le médaillé de bronze lors des jeux olympiques de Sydney en 2000 met en valeur cet équipement «dont le standing équivaut aux villages olympiques et même plus». «Le mérite revient en premier lieu aux responsables des différentes structures ayant intervenu dans la réalisation de ce village, dont la direction locale des équipements publiques. A mon arrivée au village, j’ai trouvé pratiquement tous les travaux réalisés. Je me devais juste d’apporter ma touche dans les dernières opérations avant son ouverture aux athlètes. A présent, je peux dire que désormais tout est prêt pour que nos hôtes soient mis dans les meilleures conditions lors de leur séjour à Oran pendant les JM», a-t-il assuré.

Un village récréatif

Outre les opérations d’embellissement du site survenues parallèlement à la dotation de ses différentes unités, dont les 2.100 chambres, par les équipements nécessaires, le premier responsable du village méditerranéen a lancé un projet de taille pour faire également du site, un village récréatif et reposant. Dans ce contexte, il s’est lancé dans la mise sur pied d’un petit marché comprenant pas moins de 50 points de vente sous forme de chapiteaux dans lesquelles des produits traditionnels seront commercialisés et vendus aux hôtes de l’Algérie. Les résidents du village méditerranéen bénéficieront sur place de plusieurs prestations, car Guerni Djabir affirme n’avoir rien laissé au hasard. Cela l’a aussi poussé à mettre en place une scène qui accueillera des soirées artistiques dans un pavillon loin de celui des athlètes pour assurer leur quiétude et tranquillité. Ces soirées seront ouvertes à toutes les personnes accréditées, y compris aux représentants de la presse qui n’auront toutefois pas le droit d’accès au pavillon des athlètes, a encore précisé le maire du village méditerranéen, d’une superficie de 39 hectares et dont la capacité d’accueil est de 4266 lits. Ce site est distant de 20km de l’aéroport international, de 10km de la gare ferroviaire et de 2,5km du Complexe Olympique d’Oran, le site principal de compétition. Il comprend trois zones : Une zone résidentielle, réservée aux athlètes ainsi que leurs accompagnateurs. Elle comprend les chambres des résidents, les restaurants, les sites d’entrainement, une polyclinique, les espaces de détente et autres installations. Une zone internationale, telle une zone de transit, sépare l’accès principal de la zone résidentielle. On y retrouve le centre d’accueil, la zone de transport, un bureau de poste, une banque et autres. Enfin, la zone des volontaires, comme son nom l’indique, qui comprend les chambres des volontaires des JM, les restaurants et les lieux de détente.

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