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Le wali d’Oran, Said Sayoud : «Les logements sociaux vendus seront récupérés»

Les services d’État vont sévir  dans la gestion des habitations attribuées dans le cadre du relogement des familles en mal du logement et qui ont procédé à  la vente de ces maisons dont ils ont bénéficié alors que cette opération est totalement interdite.

Dans sa dernière sortie médiatique, le wali d’Oran a lancé un sévère avertissement. Il a indiqué que «le logement social revêt une importance capitale», annonçant des mesures radicales à entreprendre contre toute personne ayant bénéficié d’un logement social qu’il a cédé par la suite. «Nous ne pardonnerons aucun dépassement perpétré en ce sens», a-t-il fait savoir, soulignant par la même «la récupération des habitations sociales qui ont fait l’objet des transactions interdites».

«Nous allons d’ailleurs ouvrir ce dossier sous peu», s’est-il engagé. Il a ajouté que «l’habitation, qui n’est pas occupée par le bénéficiaire initial, sera évacuée sur le champ et récupérée par la force de la loi». Cette mesure tombe à point nommé si l’on prend en compte l’état actuel des lieux, notamment dans plusieurs cités fraichement occupées par plusieurs centaines de familles ayant bénéficié des habitations sociales dans le cadre du relogement décidé dans le cadre de la prise en charge des familles en mal de logements.

En fait, nombreux sont les bénéficiaires qui ont outrepassé la réglementation en procédant à la cession de leurs habitations à des  tierces personnes contre des sommes modiques. Cela survient alors que cette opération est strictement interdite. Car, le bénéficiaire, qui est locataire auprès des services en charges des services de l’habitat, n’ouvre aucun droit à opérer une quelconque transaction commerciale,  vente ou location. D’ailleurs, les bénéficiaires sont informés de ce fait à ne jamais transgresser. Tout le contraire se produit dans plus d’une cité fraichement mise en place dans le cadre d’une meilleure prise en charge de la question liée au logement social.

Plus grave encore, des bénéficiaires usent et abusent dans les modes opératoires qu’ils observent en mettant leurs habitations à la vente. Ils vont jusqu’à baisser au plus bas niveau le tarif du logement contre des papiers de pacotille qu’ils signent auprès des écrivains publics et validés par des notaires soulignant qu’il s’agit tout simplement d’un prêt d’argent. Autrement dit, les notaires ne s’aventurent aucunement à régulariser une telle opération sachant que cette opération est interdite et ne sera aucunement validée par les services en charge de la régularisation.
Yacine Redjami

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