Les dégâts des pétards : 88 blessés enregistrés dans un dernier bilan

En dépit de leur interdiction, les jeux pyrotechniques continuent à être utilisés et de surcroit de manière incontrôlée. La dernière en date remonte à la célébration du Mawlid Nabaoui. Des dégâts plus ou moins sensibles ont été enregistrés dans plus d’une cité. C’est ce que l’on peut déduire des bilans rendus public par la direction.

Ces derniers font état de 88 blessés qui ont été soignés par les urgentistes de plusieurs services hospitaliers d’Oran. Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes n’ont pas été épargnés par «ces attaques aux pétards» aux bruits également assourdissants, en plus de leur dangerosité.
Amputations des doigts et blessures au niveau des yeux, du crâne, des oreilles et plusieurs autres parties du corps, tels ont été les faits qui ont été relevés par les médecins urgentistes. Cependant, le cas édifiant relevé est celui de cette fillette âgée à peine de 4 années qui a été gravement blessée souffrant de brûlures gravissimes.
Elle a été évacuée vers l’hôpital des grands brûlés avant qu’elle ne soit admise en réanimation. Ces jeux pyrotechniques ont également été à l’origine de 4 incendies qui ont mobilisé à quatre fois les services de la protection civile pour leur maîtrise. Par ailleurs, les services de polices de la sûreté de wilaya d’Oran ont, lors des différentes opérations qu’ils ont enclenchées saisi 150.000 unités de pétards et de feux d’artifice.
Pour cause, ces pétards sont, primo, interdits en plus des dangers qu’ils représentent. Leur utilisation est très souvent assujettie aux contrôles rigoureux, d’où leur interdiction étant donné que leur emploi incontrôlé provoque des dégâts aux conséquences allant jusqu’à des décès et des incendies, en plus de blessures graves.

Yacine Redjami