Evênement

Les limites d’une politique de roublardise

Le Maroc qui cultive à merveille la politique de la désinformation et de la roublardise ne cesse d’organiser des attaques et des intox à tout bout de champ contre l’Algérie. Le makhzen qui a cru un moment que sa politique de fuite en avant a eu les effets escomptés, notamment, en Afrique, s’est réveillé dans la douleur de la défaite suite au dernier sommet de l’Union Africaine et la décision du Conseil de paix et de sécurité (CPS) en faveur en faveur du peuple sahraoui.
Un sommet, faut-il le rappeler, qui a été marqué par le discours, qui fera date, du président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui avait déclaré devant ses pairs que «l’Afrique qui a vaincu l’occupation européenne par sa lutte politique et armée parfois et qui est venue à bout de l’Apartheid, se doit aujourd’hui d’en finir avec le dernier foyer colonial dans notre continent…L’échec du cessez-le-feu suite à la violation d’un accord en vigueur depuis 1991 et l’escalade dangereuse que connaît le conflit au Sahara occidental n’est que la résultante de décennies de politique de blocage et de ralentissement systématiques des Plans de règlement, de contournement du processus de négociations et de tentatives récurrentes d’imposer le fait accompli dans le territoire d’un Etat membre fondateur de l’UA».
Le Maroc a vu depuis ce sommet le sol africain se dérober sous ses pieds, au point où à Rabat on murmure que le pays pense à revenir à sa politique de la chaise vide qu’il avait pratiquée pendant de longues années, a donc multiplié les attaques contre notre pays, en utilisant des procédés d’Etats mafieux et en propageant de fausses infos sur la vérité dans notre pays et sur la glorieuse armée algérienne.
L’outrecuidance a mené le makhzen jusqu’à fomenter un précédant grave en poussant des manifestants marocains, délogés de l’oasis algérienne El Arja à Bechar, à remettre en cause le tracé frontalier entre les deux pays.
Le Maroc s’enfonce de plus en plus dans la délinquance d’Etat, en faisant de la drogue l’une de ses principales activités économiques, ce que n’a pas manqué de condamner l’Algérie qui fait face à un trafic de grand échelle de kif en direction de son territoire. Aujourd’hui clairement pays narcotrafiquant et considéré comme tel par plusieurs institutions comme l’Onu mais aussi le département d’Etat américain, le Maroc se trouve acculé de toute part et multiplie, pour s’en sortir, un langage guerrier et des attaques médiatiques infondées et à répétition contre notre pays.
Mais tout cela n’est que le fait d’un pouvoir du makhzen qui est arrivé au bout d’une politique hideuse et sans ingéniosité qu’il a développée, apparemment sans grands succès, depuis plusieurs années maintenant.
Par Abdelmadjid Blidi

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page