EDITO

Les manœuvriers du chaos

Les officines hostiles à l’Algérie et à sa diplomatie n’en ratent pas une pour tenter de donner de l’Algérie l’image d’un pays hors circuit et totalement déconnecté des réalités régionales et internationales. Les récents développements dans la région Mena, la coupe arabe réussie au Qatar et quelques Fake News distillé par des youtubeurs traîtres à leur pays, auront été une matière brute rêvée pour ces officines. Ainsi après avoir patiemment attendu l’explosion de l’Algérie et leur échec de l’embraser dans la foulée du Hirak, ils se sont mis à y voir un pays trop renfermé sur lui-même pour prétendre à une «révolution». Ils ont commencé par dire que le peuple est fatigué, pour finir par insister sur les grosses réserves financières qui, selon leurs dires, ont permis au pouvoir d’acheter la paix sociale.
Mais heureusement pour les Algériens, les réseaux sociaux et l’Internet leur ont permis de voir que dans le reste du monde les «révolutions» avaient systématiquement un goût de gâchis. En d’autres termes, le développement de la situation politique dans la région et dans le monde n’a pas donné raison aux promoteurs des «révolutions». Il a été clairement établi que l’Algérie n’achète pas du tout son peuple, que sa position géostratégique lui confère un poids certain, lequel est justement bien exploité par sa diplomatie pour maintenir une stabilité, actuellement enviée par plus d’une société de la région.
La preuve de cette présence effective sur la scène internationale s’explique tout à fait naturellement par les nombreuses personnalités de haut rang que reçoit régulièrement l’Algérie avant, pendant et bien après les «révolutions». Les détracteurs de l’Algérie feignent d’oublier que les plus hauts responsables tunisiens et libyens écoutent religieusement le discours des leurs vis-à -vis algériens et affichent leur intérêt à l’aide que fournit l’Algérie. La destination d’Alger passe avant les tours du monde pour tenter de convaincre les Occidentaux de leur volonté de réussir à sortir de la crise.
Mais, apparemment infatigables, ces mêmes officines hostiles à l’Algérie continuent à distiller leur « venin » médiatico-diplomatique et assurer à qui veut les entendre et surtout aux médias algériens que l’Algérie n’a plus aucune influence sur aucun sujet de l’heure au niveau régionale. L’objectif de tels propos récurrents est d’amener l’opinion publique nationale à douter du principe de non-ingérence qui fonde la stratégie de la diplomatie de leur pays. Que cette opinion publique sache que ces apprentis sorciers voudraient que l’Algérie ressemble à l’un des satellites occidentaux. Alors vigilance !
Par Abdelmadjid Blidi

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