Oran

Les plages d’Aïn El Turck retrouvent leur originalité : une ambiance sereine rehaussée par des familles riveraines

En cette fin du mois de septembre, dernier weekend avant la rentrée des classes, les sites d’agrément de la contrée d’Aïn El Turck ont, un tant soit, peu retrouvé leur originalité et ce, à la grande satisfaction des résidents permanents, notamment ceux dont les maisons ont pignon sur la plage.

Ces derniers profitent de l’ambiance sereine, qui s’y est installé après le départ des millions d’estivants et l’évacuation des larges superficies de sable, dont s’étaient expropriés les encombrants solariums, pour concocter des bivouacs, en fin d’après midi en particulier, à quelques mètres du rivage.L’affluence record, estimée par les autorités à plus de 22 millions d’estivants, résultant des fortes chaleurs ayant sévi au cours de l’été, qui a convergé vers les plages de cette partie de la wilaya d’Oran, en quête d’une fraicheur temporaire, a commencé ostensiblement à décroitre au cours de la dernières quinzaine du mois dernier, avant de disparaître complètement au fil des jours, qui se sont succédé.
«Nous attendons avec impatience cette période de l’année pour profiter des joies que procure la grande bleue. Hormis nos enfants, ce n’est pas nécessaire la trempette, qui nous pousse à nous installer sur le sable à proximité du rivage, mais c’est surtout le calme et le bien être dans une ambiance conviviale entre voisins dont nous profitons agréablement et que nous retrouvons exclusivement après le départ des estivants », ont confié en substance des riverains de la localité de Bouisseville, qui accomplissent, à l’instar de nombre de famille des autres localités, dépendantes du chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck, un sorte de rituel à la veille de la période automnale sur ces sites d’agrément, qui grouillaient de monde quelques semaines auparavant. Notons, selon le constat, que c’est notamment en fin d’après-midi que des grappes de personnes, essentiellement des familles, commencent à s’installer sur les plages de ce littoral. Certaines rapportent leurs équipements, tables et chaises entre autres, qui n’étaient nullement tolérés par les gérants des solariums autorisés ou exerçant dans la clandestinité. Des boissons fraîches, du café ou du thé, ainsi que des gâteaux traditionnels, préparés maison dans la plupart des cas, garnissent les tables de ces familles riveraines. « Nous évitons ainsi le morbide, qui constitue l’essentiel de l’ambiance sur ces plages au cours de l’été » ont encore fait remarquer nos interlocuteurs dont la plupart a vécu le faste de ces sites d’agrément et déplorent grandement le fait qu’ils ont tendance à se réduire en peau de chagrin à la faveur du comportement du dénué de culture. Il importe de souligner que nombre de leçons devront en principe être prises pour tenter, un tant soit peu, d’éliminer définitivement les impondérables et les imperfections, qui ont biaisé le séjour au bord de mer à de nombreux vacanciers.

Rachid Boutlélis

 

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