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Stationnement anarchique de véhicules sur les trottoirs à St Eugène:
Les riverains revendiquent une opération d’assainissement

Boostée par l’incivilité, le dénuement intellectuel et les esprits étriqués, la sordide situation prévalant sur une partie de la rue Mohamed Boudiaf, à hauteur du populeux quartier de St Eugène, irrite grandement les riverains domiciliés aux alentours de ces lieux.

Selon le constat, l’insensée débandade, piteusement illustrée par un stationnement anarchique de véhicules, de fourgons et même de camions, débordant dangereusement sur les trottoirs des deux côtés de la rue, le long du tracé du tramway, sur une distance approximative d’un peu plus d’un kilomètre, est à l’origine d’un véritable désordre, qui nécessite en urgence une opération des pouvoirs publics, pour tenter d’annihiler les vieux réflexes indésirables à la peau dure et ce, avant que ne se produise l’irréparable.
En effet, les piétons, notamment les habitués du marché de fruits et légumes du marché de St Eugène ainsi que le badaud de passage dans cette zone, sont ainsi dans l’obligation d’emprunter la chaussée, au risque parfois de se faire écraser par le tramway. Un ridicule outrancier, aux graves conséquences qui ne semble vraisemblablement ni émouvoir et encore moins tourmenter la conscience des concernés. Le klaxon du tramway semble s’imposer incontestablement au passage de cette rue, très animée durant la matinée, pour éviter toute véritable fâcheuse éventualité.
Devenue exigüe depuis la mise en service du tramway, cette tranche de rue est également en sus submergée par les sachets d’ordures ménagères, marinant dans un liquide visqueux et puant, et autres répugnants amoncellements d’un éventail de détritus, le tout dégageant des odeurs pestilentielles. Une ostentation criarde de la répugnance éperonnée par l’incivilité.
« Non seulement nous pataugeons dans la mélasse avec tous ces déchets tapissant la rue, mais en sus nous sommes obligés d’emprunter la chaussée pour nous rendre d’un point à l’autre en raison des véhicules qui se sont appropriés les trottoirs. Il est temps de mettre un terme à cette situation de déliquescence à l’extrême » ont tancé avec un vif désappointement et autant de répulsion des riverains dudit quartier, abordés à ce sujet sur les lieux, hier en fin de matinée avant de renchérir « nous revendiquons une opération à même d’éradiquer ce que nous qualifions de grave transgression perpétrée allègrement par des automobilistes insouciants et dénués de civisme ».
Rachid Boutlélis

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