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L’expert Abderrahmane Hadef : «Le remaniement ministériel est crucial dans cette période»

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé jeudi dernier à un remaniement ministériel où les changements ont concerné 11 portefeuilles.

Cette démarche a été saluée par l’expert et consultant en géoéconomie, Abderrahmane Hadef, qui l’a qualifiée de « cruciale » lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. « Le remaniement ministériel est crucial dans cette période. Il a été opéré après un bilan. C’est toujours bien d’avoir du sang neuf et du dynamisme dans les différents secteurs », a-t-il déclaré.
Il a souligné que « la période actuelle nécessite de l’élan et du dynamisme au niveau des secteurs » concernés par le remaniement ministériel, ajoutant que « c’est un remaniement qui vient après un bilan d’activité et un constat ».
Évoquant l’exemple d’Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Hadef estime que le nouveau chef de la diplomatie algérienne « est de retour au gouvernement avec un grand background, que ce soit au niveau régional ou international », et de poursuivre : « l’Algérie, avec Ahmed Attaf, aura une diplomatie encore plus active, avec tous les défis qui nous attendent. »
Concernant le volet économique, l’expert a affirmé que l’économie algérienne est en pleine période de transformation qui repose sur deux axes principaux. Pour le premier axe, il s’agit de la valorisation du potentiel et des richesses du pays en local.
« Avoir la participation de tous les secteurs dont l’agriculture, l’industrie, l’économie de la connaissance, le tourisme et le pharmaceutique qui deviennent des sources de la croissance permettant de passer d’un modèle rentier vers un modèle plus diversifié et plus durable »,
a déclaré l’expert.
Concernant le deuxième axe, M. Hadef a indiqué qu’il s’agit de l’intégration dans la chaîne de valeur mondiale ainsi que le redéploiement à l’international. « Sur cet aspect, l’Algérie travaille sur la nécessité de rejoindre les groupements de pays qui sont déjà bien avancés », a-t-il souligné. Pour l’expert, « l’Algérie a tous les atouts et toutes les conditions qui lui permettent d’intégrer ces groupements tels que les BRICS et la ZLECAF ».
Pour aller vers un nouveau modèle de croissance économique, il faut que plusieurs secteurs augmentent leur contribution dans le PIB tel que l’énergie et l’agriculture. « L’agriculture est liée à notre sécurité alimentaire et c’est un secteur qui doit devenir une locomotive de l’économie algérienne avec tout le potentiel existant », a-t-il appuyé.
Mohand S

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