EDITO

L’horreur d’un massacre sans fin

Les peuples du monde, qu’ils aient manifesté ou pas leur aversion de l’agression israélienne contre les Palestiniens de Ghaza, sont fatigués de dire leur consternation face au génocide que subit tout un peuple.
Plus de 90 jours de bombardements quotidiens, des centaines de tonnes de bombes, plus de deux dizaines de milliers de morts fait ressembler cette sale guerre sioniste à un cauchemar qui hantera l’humanité pendant des générations encore. Il n’y a pas de mot pour qualifier l’inhumanité de l’entité sioniste. Une sauvagerie d’une armée immorale. C’est bien pire que cela.
«Ghaza est devenue un lieu de mort et de désespoir», a dit Martin Griffiths, chef des secours et des affaires humanitaires de l’ONU.
Le haut fonctionnaire onusien, au même titre que tous les journalistes, humanitaires et diplomates qui ont vu l’horreur aux quatre coins de la planète, reste sans voix face à ce qui arrive aux Palestiniens.
Poursuivis du nord au sud de la bande de Ghaza avec l’objectif assumé d’en tuer un maximum et d’en déporter le reste, Israël veut éparpiller tout un peuple, en le découpant avec autant de morceaux que possible, afin que ne renaîtra pas l’esprit de la terre et de ses racines.
Le haut fonctionnaire de l’Onu a vu de ses propres yeux et constaté que les zones où «les civils devaient se déplacer pour leur sécurité ont été bombardées.» Autre constat de visu : «Les installations médicales sont constamment attaquées.» M. Griffiths a bel et bien vu que «les rares hôpitaux partiellement fonctionnels sont submergés de cas de traumatologie, manquent cruellement de fournitures et sont inondés de personnes désespérés en quête de sécurité».
Ce constat est remonté jusqu’au sommet de l’Onu, dont le Conseil de sécurité demeure impuissant face à la complicité israélo-américaine.
Le premier commet un génocide en Palestine et le second le couvre en usant d’un droit de veto qui ouvre la voie à toutes les dérives. Parmi ces dérives, et il y en a eu tant en ces 90 jours, on retiendra le traumatisme de quelques 180 femmes palestiniennes qui accouchent quotidiennement dans un chaos indescriptible.
Elles donnent la vie que les sionistes détruisent dans les environs mêmes de la clinique.
Ces mêmes sionistes qui obligent les Palestiniens à vivre dans une insécurité alimentaire des «plus élevées et jamais enregistrées », confie le même haut fonctionnaire de l’Onu. M.Griffiths est catégorique : «La famine approche».
En homme de paix, il relaie la voix dominante de l’humanité entière qui réclame «la fin immédiate de la guerre».
Cette guerre n’«aurait jamais dû commencer. Mais il est grand temps que cela se termine».
Les sionistes sont sourds ! Comme tous les génocidaires de l’Histoire de l’humanité.
Par Nabil.G

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