Douleurs et espoirs
L’occupant sioniste se permet toutes les exactions contre le peuple palestinien. De l’agression caractérisée et systématique des lieux saints de l’islam à l’excecution des innocents civils, toute l’horreur possible et inimaginable est excercée contre les Palestiniens dans un silence inadmissible de la communauté internationale.
D’un autre côté et de façon systématique et arbitraire des centaines de Palestiniens sont jetés dans les prisons sionistes sans aucune forme de justice. La loi du plus fort et l’injustice sont le lot quotidien d’un peuple qui fait face à un régime d’appartheid des plus sauvages qui soit. Ainsi et selon des chiffres officiels, ils sont plus de 5.300 Palestiniens qui ont été arrêtés par la police et l’armée sionistes depuis le début de l’année 2022.
Et ce ne sont là que les chiffres de cette seule année 2022, parmi lesquels on dénombre 30 femmes et quelques 190 mineurs. Selon les mêmes sources , «la souffrance des prisonniers est aggravée par l’augmentation du nombre de détenus et la surpopulation dans les centres de détention et les points de passage». Et il faut savoir en plus de cela que «certains prisonniers restent 70 jours ou plus dans des centres d’interrogatoire, malgré la conclusion de leur interrogatoire en raison de la surpopulation dans les centres de détention».
En plus de cette situation insoutenable, rapportée par le Club des prisonniers palestiniens, il faut ajouter la politique de colonisation qui a vu des milliers de Palestiniens spoliés de leurs terres sur lesquelles sont érigées des habitations des colons juifs qui viennent bouleverser la donne démographique, avec des intentions sionistes claires d’étendre leur présence sur les terres palestiniennes. La mosquée d’Al Aqsa fait aussi l’objet d’agressions ininterrompues de colons juifs protégés et encouragés par les forces armées sionistes.
Les meurtres de jeunes et moins jeunes palestiniens sont aussi devenus des actes banals excercés par une force d’occupation sioniste qui ne se fixe aucune limite et se comporte de la manière la plus sauvage et la plus inhumaine de tout ce qu’a connu le monde de toute son histoire.
Et face à ce martyre quasi quotidien du peuple palestinien, les grands de ce monde, s’ils ne soutiennent pas l’agresseur sioniste préfèrent regarder ailleurs, alors que certains pays arabes ont, eux, fait le choix de normaliser leurs relations avec les bourreaux des enfants palestiniens.
Une situation des plus dramatiques pour un peuple laissé à son triste sort, mais qui garde l’espoir de voir le Sommet arabe d’Alger remettre les choses à l’endroit et engager un autre chemin vers le retour de la cause palestinienne au centre des préoccupations arabes pour arriver à l’instauration de l’État de Palestine sur les frontières de juin 1967 avec Al Qods comme capitale.
Par Abdelmadjid Blidi