
Loi criminalisant la colonisation française : soutien unanime de la classe politique
Plusieurs formations politiques ont signifié ce week-end leur plein engagement auprès de l’APN sur le dossier de la colonisation française en Algérie. L’ANR, FLN, Sawt Echaab et d’autres partis ont exprimé leur soutien indéfectible.
Le secrétaire général par intérim de l’Alliance nationale républicaine, Hamza Latreche, a souligné, samedi à Tiaret, que la proposition de loi criminalisant la colonisation française en Algérie, adoptée par les députés de l’Assemblée populaire nationale, constitue une nécessité impérieuse pour préserver la mémoire nationale et consacrer la justice historique. «Nous partageons les mêmes visions que les députés de l’Assemblée populaire nationale, et le vote en faveur de la proposition de loi criminalisant la colonisation française en Algérie représente une nécessité urgente et une étape charnière pour la préservation de la mémoire nationale». Il a rappelé, à ce propos, les crimes coloniaux marqués par les massacres collectifs, la torture, l’exil, le pillage des richesses, ainsi que les tentatives d’effacement de l’identité culturelle et linguistique du peuple algérien.
A partir de Ghardaïa, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelkrim Benmbarek, a affirmé que le projet loi criminalisant la colonisation française est l’expression de la souveraineté de l’Algérie et de sa détermination à préserver sa mémoire. «La loi criminalisant la colonisation française en Algérie initiée par l’Assemblée nationale populaire (APN), n’est pas un acte d’hostilité, mais une prise de position morale et historique visant à préserver la mémoire nationale, à rendre justice aux victimes et à empêcher toute dissimulation des crimes ou falsification de l’histoire».
Il a également souligné que «l’Algérie, qui a su traverser les pires moments de l’histoire et dont l’unité s’est consolidée sur des valeurs acquises notamment depuis les mouvements de résistance populaire au mouvement national, jusqu’à la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, ne permettra à aucune entité de porter atteinte à son unité, à sa mémoire ou à sa souveraineté».
A Khenchela, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Monder Bouden, a salué lors, d’une rencontre avec les militants du RND de la wilaya, l’adoption à l’unanimité, par les membres de l’Assemblée populaire nationale, de la proposition de loi criminalisant la colonisation française en Algérie. «Nous sommes en rangs serrés derrière le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans ses efforts visant à faire de l’Algérie un pays fort ne se soumettant pas au chantage et qui croit au bon voisinage et aux relations équitables», a-t-il ajouté.
A Guelma, le président du parti Sawt Echaâb, Lamine Osmani, a déclaré que cette loi représente une «fidélité au message des martyrs et aux sacrifices du peuple algérien pour son indépendance». Le président du parti Sawt Echaâb a appelé, à cette occasion, à la «nécessité de s’imprégner des valeurs nationales et des valeurs de Novembre, et de défendre avec acharnement les acquis pour lesquels les Algériens, hommes et femmes, ont sacrifié leur vie lors de la résistance contre le colonialisme français qui a commis des massacres, des exterminations, et qui a été à l’origine de famines et d’actes abjects à l’encontre du peuple algérien».
A partire de Oum El Bouaghi, le président du Front El Moustakbal, Fateh Boutbig, a considéré samedi que l’Algérie est un Etat fort par ses institutions et vit une étape de consolidation de son prestige, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Au cours d’une rencontre avec les militants de son parti, tenue à la salle de cinéma de la commune d’Ain Kercha, M. Boutbig a relevé que le président de la République «a choisi que l’Algérie soit un Etat fort par ses institutions, confiant en soi et clair dans ses positions et qui ne s’incline pas devant les pressions, refuse la tutelle et ne renonce point à ses constantes».
Nadera Belkacemi



