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Lutte contre l’évasion fiscale : le ministre des Finances mobilisent ses troupes

L’intérêt est évidemment de fournir plus de ressources à l’Etat, mais aussi et surtout veiller à la justice fiscale, pierre angulaire de tout Etat de droit. Cela devra se traduire, a insisté le ministre, par une présence renforcée sur le terrain des agents du fisc

L’Etat s’emploie à renforcer le travail de terrain des agents fiscaux. Une approche vigilante, soulignée par Laaziz Faid, depuis l’Ecole nationale des Impôts (ENI) de Koléa, dans la wilaya de Tipasa, censé prendre la forme d’une présence sur le terrain plus prononcée des agents fiscaux. Le ministre des Finances a mis en évidence la nécessaire mission de lutte contre la fraude et l’évasion fiscale. Cela se traduira à travers l’efficacité en matière de recouvrement fiscal.
Laaziz Faid qui a prononcée une allocution lors des journées de formation au profit des chefs des inspections des impôts, a focalisé sur «les modalités d’imposition du revenu global», insistant quant à l’urgence, pour les agents fiscaux, de sortir des bureaux et d’aller sur le terrain. C’est à ce prix que la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale puisse être efficace, le recouvrements de l’impôt étant le maître mot de la mission des agents fiscaux. Le ministre a mis en exergue dans son intervention sur cet aspect du métier des fonctionnaires de l’administration fiscale le rôle «sensible et stratégique» de cette administration dans la construction de l’économie nationale.
M. Faid a déclaré que les services fiscaux sont «l’une des structures efficaces de l’Etat» face à de tels phénomènes. Il appellera à ce propos les participants à ces journées de formation à une attitude de grande vigilance. Mais aussi au redoublement d’efforts dans l’accomplissement de leurs missions. L’intérêt est évidemment de fournir plus de ressources à l’Etat, mais aussi et surtout veiller à la justice fiscale, pierre angulaire de tout Etat de droit. Cela devra se traduire, a insisté le ministre, par une présence renforcée sur le sur le terrain des agents du fisc, avec pour principal objectif de faire échec au marché noir où les opérateurs ne paient pas d’impôts.
Le ministre a souligné la «propagation croissante» du phénomène des marchés parallèles dans toutes les régions du pays, le considérant comme une «menace pour l’économie nationale, en raison de ses effets négatifs sur les ressources fiscales publiques». Il y a lieu de relever le propos du ministre des Finances concernant l’impératif pour l’administration fiscale «de contribuer à l’amélioration du climat des affaires en faveur des investisseurs et de redoubler d’efforts pour élargir l’assiette fiscale».
Selon le ministre, l’axe de modernisation des administrations publiques, que les autorités publiques ont intégré dans leurs projets de développement dans l’objectif de fournir un service public répondant aux aspirations des citoyens, doit être accompagné par une «performance efficace» de l’administration fiscale, qui permet à toutes les catégories de la société de contribuer aux recettes du Trésor public en tant que ressource essentielle parmi les ressources du budget de l’Etat.
Il a noté, dans ce sens, que le secteur fiscal connaît de nombreux chantiers, dont la rénovation, la réhabilitation et l’équipement de tous les locaux des services fiscaux à travers le pays, dans le cadre d’une stratégie de réforme globale et de modernisation de tous les services avant le mois de juin prochain.
Quant à la réunion de Koléa, M. Faïd a affirmé qu’il tenait à y assister pour être en contact direct avec les employés des impôts en tant qu’»acteurs principaux et piliers du secteur sur le terrain», reconnaissant leur rôle dans la réalisation des objectifs du secteur. Il convient de noter que le ministre des Finances, avant sa participation aux journées de formation, a visité le Centre de proximité des impôts (CPI) de Koléa, où il s’est rendu dans différents services pour prendre information sur leur fonctionnement.
Yahia Bourit

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