Mostaganem : une gaâda d’artistes pour la préservation et la valorisation du patrimoine mostaganémois
L’association « Quoutouf pour la culture, l’innovation et l’humanité » fondée en mars 2023 par la talentueuse journaliste et poêtesse Wahida Tayeb, maitrisant le verbe et la plume dans les deux langues, français et l’ arabe avec la collaboration et l’assistance d’une pléiade d’hommes et de femmes versés dans la culture et les arts, tels le grand intellectuel et poète ORABI Abdelkader, l’éminent chanteur bédoui Chiguer, l’écrivain et chercheur chaalal, a organisé jeudi à la maison de la culture «Ould Abderrahmane Kaki», une gaâda d’artistes dans le cadre de la préservation et la valorisation du patrimoine mostaganémois.
Des poètes, des peintres, des écrivains, des intellectuels des chanteurs des deux sexes ont assisté à cette gaâda rehaussée par la présence du directeur de wilaya de la culture et des arts.
Une exposition d’habits traditionnels très anciens pour hommes et femmes et d’objets artisanaux a été dressé pour la circonstance.
Dans son intervention de bienvenue à l’assistance, la présidente de la dite association, Tayeb Wahida a souligné l’importance du mois du matrimoine qui s’étale du 16 avril au 18 mai de chaque année qui est une occasion de mettre en lumière les sites culturels, historique qui font partie du patrimoine matériel et immatériel que tous doivent protéger des catastrophes naturelles, mais également des assauts négatifs dûs aux mauvaises activités humaines ainsi que de la politique de la mondialisation destructrices.
L’intervenante ajoutera que Mostaganem est depuis des siècles un lieu d’excellence qui ne cesse d’engendrer des grands hommes dans les divers aspects de la culture, des arts et du culte dont certains sont de renommée internationale.
Ensuite, le plusieurs membres de l’assistance sont intervenus pour suggérer pour ne pas dire revendiquer la mise en place de mécanismes adéquats pour la protection et la sauvegarde du patrimoine matériels et immatériel, de même qu’une attention toute particulière doit être accordée par les responsables concernés à l’intention de l’artiste pour l’encourager à s’épanouir. Aussi, des poètes et des poétesses ont récité des poèmes.
Certains d’entre eux étaient accompagnées du flutiste Abdelli, ajoutant un merveilleux goûts a la mélodie captivante de l’ouie et créant une certaine extase.
Aussi, le chantre de la chanson bédouine, cheikh Chiguer qui continue dans la voie tracée par les défunts grands maitres Djilali Ain Tédlés et Hamada, et la chanteuse dans le genre andalou, Boudjella Sabrina de l’école « Fen wa Nachat », qui a participé plusieurs galas en Algérie et à l’étranger ont chanté des morceaux de certaines de leurs chansons.
L’ambiance conviviale s’est renforçée d’avantage.
Ainsi, l’assistance a convenu d’organiser de pareilles rencontres périodiquement.
Ensuite, la présidente de l’association « Quoutouf » a titre d’hommage, gratifié chacun des chanteurs, des poètes des peintres,des journalistes des deux sexes d’une attestation de considération. Aussi, indiquons qu’un fait surprenant a été enregistré lors de cette rencontre.
Il s’agit de la présence de la poétesse, Rahmi Fatima, âgée de 65ans, mère d’enfants, qui prépare cette année à l’université de Mostaganem un master deux.
Venue de Sidi Ali, chef lieu de daïra situé a 50km a l’este de Mostaganem, Rahmi Fatima a lu un de ses poèmes, sous les applaudissements de l’assistance.
A notre question, la sus- nommée a déclaré « que malgré ma charge familiale, je n’éprouve aucune difficultés a poursuivre mes études. Mon marie et mes enfants m’encouragent » Soulignons que les membres du bureau de l’association Quoutouf (pétales de fleurs) véhiculant chacun et longue expérience dans le cadre culturel.
Charef.N