Oran – Direction des services agricoles : 200 jeunes formés dans les filières agricoles
Dotée d’un potentiel agricole diversifié, la wilaya d’Oran s’affirme comme un territoire stratégique dans le développement des activités agricoles et des industries agroalimentaires.
Grâce à la disponibilité de terres exploitables et à la variété de ses filières, la région contribue de manière significative à l’économie locale, notamment à travers la transformation des produits agricoles tels que le lait et ses dérivés, les viandes, ainsi que les fruits et légumes destinés à la production de jus, de concentrés et de conserves.
Dans cette optique de consolidation et de modernisation du secteur, la Direction des services agricoles (DSA), en étroite collaboration avec la Chambre d’agriculture de la wilaya d’Oran, a intensifié ses actions en faveur de la formation professionnelle.
L’objectif affiché est clair : accompagner les porteurs de projets, en particulier les jeunes, et leur offrir les compétences nécessaires pour investir durablement dans une agriculture productive, moderne et créatrice de valeur. Au cours de l’année 2025, pas moins de 200 jeunes ont bénéficié de cycles de formation couvrant plusieurs branches agricoles prioritaires. La filière de l’élevage bovin et des petits ruminants arrive en tête, avec 90 stagiaires formés.
Ce domaine se distingue par ses multiples débouchés, notamment la transformation du lait en fromages et boissons lactées, ainsi que la valorisation de la laine et du poil, contribuant ainsi à l’approvisionnement du marché local en produits alimentaires essentiels.
La culture des champignons figure également parmi les filières émergentes ayant suscité un intérêt croissant. Elle a permis la formation de 90 jeunes, traduisant une anticipation de la demande locale pour ce produit devenu de plus en plus prisé par les consommateurs. Cette orientation vise à assurer une disponibilité régulière de cette denrée et à réduire la dépendance aux approvisionnements extérieurs.
Par ailleurs, 72 jeunes ont été formés aux techniques de l’apiculture, un secteur en pleine expansion. Les produits de la ruche, notamment le miel et la cire, connaissent une forte demande, aussi bien dans le domaine alimentaire que dans les industries cosmétique et artisanale.
Le miel et ses dérivés sont également largement utilisés dans les pratiques de la médecine traditionnelle, notamment pour le traitement des brûlures, des plaies et des cicatrices post-opératoires. La formation a également concerné l’aviculture, avec 33 stagiaires initiés aux méthodes modernes d’élevage, de reproduction et d’engraissement des volailles, dans le respect strict des normes sanitaires en vigueur. Une attention particulière a été accordée à la valorisation des poules pondeuses en fin de cycle, à travers leur transformation en produits dérivés de viandes blanches.
De même, 33 jeunes ont suivi des formations spécialisées en arboriculture fruitière, axées sur les techniques de plantation, d’irrigation et de taille, afin d’améliorer le rendement et la qualité des récoltes. Il convient de souligner que l’ensemble de ces programmes de formation accorde une place centrale à la mécanisation agricole et à la maîtrise des équipements modernes. Cette approche vise à optimiser l’exploitation des ressources, réduire les efforts physiques, accroître la productivité et améliorer la qualité des productions.
À terme, cette stratégie ambitionne de renforcer l’autosuffisance alimentaire, d’élargir les capacités de production et de permettre aux investisseurs agricoles de bâtir une véritable identité commerciale, capable de s’imposer sur le marché national et, à terme, à l’international.
Nassim.H
