Pétrole : le baril de Brent se maintient à près de 85 dollars
Les cours du pétrole se stabilisaient mercredi avant les stocks américains.
Vers midi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, perdait 0,13% à 84,77 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, cédait 0,15% à 80,87 dollars.
«Les inquiétudes autour de l’économie chinoise semblent être le principal point d’attention sur le marché en ce moment», éclipsant «les signaux haussiers tels que la baisse des stocks aux Etats-Unis et des réductions de production parmi les pays» exportateurs de l’Opep+, commentent des analystes.
Les investisseurs attendent la publication de l’état des stocks hebdomadaires commerciaux américains par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) pour la semaine achevée le 11 août.
La fédération des professionnels du secteur, l’American Petroleum Institute (API), a estimé mardi soir que les stocks de brut avaient chuté d’environ 6,2 millions de barils la semaine dernière, et que ceux d’essence avaient baissé d’environ 761.000 barils.
Les données de l’API sont réputées toutefois moins fiables que celles de l’EIA.
Cette «baisse indicative» des réserves «pourrait marquer le début d’une tendance au reflux des stocks de pétrole américains», notent des analystes.
«Cela devrait donner une assise solide aux prix du pétrole au cours du troisième trimestre de l’année 2023», selon eux.
Les analystes tablent sur une baisse de 2,5 millions de barils des réserves commerciales de brut, et de 1,1 million de barils d’essence, selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg.
Côté gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, évoluait sans direction claire, à 38,40 euros le mégawattheure (MWh), peu après avoir grimpé jusqu’à 42,66 euros le MWh.
«L’évolution des prix du gaz en Europe continue d’être dominée par les menaces de grève sur d’importantes installations australiennes, «mettant en péril 10% de la production mondiale de GNL (gaz naturel liquéfié, ndlr)», commentent des analystes.
Les prix du gaz avaient déjà flambé la semaine dernière à la suite de l’appel à la grève sur les plateformes offshore de gaz naturel liquéfié de Woodside dans l’Ouest australien.