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Startups:
Plus de 40 incubateurs en cours de réaction au niveau des universités

L’Algérie a consenti d’importants efforts pour développer un tissu de startups au niveau national en multipliant la mise en place d’incubateurs dédiés à l’accompagnement de ces projets. Alors que les travaux de la 1ere conférence africaine des startups ont été lancés, hier, à Alger, plus de 40 incubateurs sont en cours de création au niveau des universités.

L’annonce a été faite par, Noureddine Ouadah, directeur des startups et incubateurs au ministère de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises. Lors de son passage sur les ondes de la chaîne Une de la Radio nationale, M. Ouadah a affirmé que l’Algérie dispose actuellement de 52 incubateurs et plus 40 autres sont en cours de réalisation au niveau des universités.
Il a affirmé que ces organismes verront le jour grâce à la convention de coopération entre le ministère de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. « Il est possible d’atteindre 100 incubateurs d’entreprises à travers le pays, mais ce nombre n’est pas suffisant », a-t-il affirmé, précisant que la nouvelle Loi de Finances 2023 offrira d’importantes incitations aux startups et aux investisseurs dans la recherche et l’innovation scientifiques et technologiques.
Évoquant la 1ere conférence africaine des startups organisée hier à Alger au Centre international des conférences Abdelatif Rahal, l’intervenant a affirmé que ce rendez-vous « est un événement économique majeur qui permet d’établir des connexions et une ouverture vers les écosystèmes africains développés, car cet événement verra la présence des plus grandes institutions technologiques, d’experts et d’hommes d’affaires, ainsi que de grands fonds d’investissement ». M. Ouadah a fait savoir dans le même sillage que « cette conférence a une dimension politique, puisqu’elle réunira en un même lieu les premiers ministres du continent africain concernés par l’innovation, la technologie et les institutions émergentes ». Et d’ajouter : « Nous essaierons d’apprendre des expériences de ces systèmes africains et les développer pour aller dans le même sens, à partir des mêmes problématiques et du même tissu économique qui caractérisent le continent noir ».
Revenant à l’écosystème national de création de startups, l’invité de la chaîne Une a indiqué qu’il est créé depuis un court temps et manque d’expérience d’où la nécessité de bénéficier de l’expérience et de l’expertise des institutions africaines qui exercent dans le domaine. « L’écosystème algérien des startups est jeune et ne date que de deux ans. C’est pourquoi, nous cherchons, à travers l’organisation de cette conférence, à bénéficier de l’expertise des institutions africaines de pointe dans ce domaine », a-t-il souligné. Il a ajouté que les institutions algériennes présentes pourront interagir avec les institutions africaines afin d’avoir une idée plus large du marché africain.
M. Ouadah a souligné enfin que cet événement, qui verra la participation d’experts universitaires, des innovateurs, des propriétaires de fonds de capitaux et d’investissement, sera l’occasion pour créer une coopération technologique et une coopération dans le domaine du financement, d’échange des expériences et de bénéficier d’incitations à accéder aux capitaux étrangers.

Mohand S

 

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