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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune:
«Je suis pleinement conscient des aspirations du peuple à une véritable justice»

Parmi les actions majeures à mettre à l’actif de l’Algérie, «l’unification des rangs palestiniens de manière à préserver le droit suprême de leur peuple à la liberté», rendue possible par un travail accompli par l’Algérie qui a débouché sur la Déclaration d’Alger.

La Constitution de 2020 avait érigé la Cour constitutionnelle qui célèbre aujourd’hui le 1er anniversaire de sa création, en «un rempart pour la démocratie et la stabilité du régime républicain au sein d’une Algérie attachée à la protection de la dignité de l’homme et la consécration du respect de ses droits», a affirmé le Président Abdelmadjid Tebboune dans un message lu en son nom par son conseiller, Boualem Boualem. Intervenant lors de l’ouverture des travaux d’un colloque international, organisé au Palais des Nations, le message présidentiel revient sur les circonstances qui ont conduit à la création de la Cour constitutionnelle. «Notre pays a réussi, grâce aux acquis réalisés sur cette voie, de revenir sur la scène internationale, œuvrant constamment au respect des chartes internationales et la défense des droits suprêmes collectifs et individuels prévus par les différentes clauses de la Charte onusienne, se référant en cela à sa conscience collective et à son riche capital historique puisé de sa Glorieuse Révolution», a soutenu le Président Tebboune.
Le Chef de l’Etat rappellera qu’il y a trois ans, le 19 décembre 2019, «j’ai été décoré au sein de cet édifice même de la plus haute distinction, lors de mon investiture officielle en tant que Président élu de la République algérienne démocratique et populaire, une responsabilité que j’assume en toute loyauté pour honorer la confiance de notre digne peuple». Et d’indiquer : «Je suis pleinement conscient de ses aspirations (peuple) à une justice véritable, à la prospérité et au développement dans une Algérie nouvelle redoutée et respectée». En cela, le président de la République est en phase avec les Algériens qui montrent leur satisfaction au niveau atteint par leur pays qui occupe la place qu’il mérite «au double plan régional et international, une place qui sied à ses capacités humaines et matérielles et qui cadre avec les grands sacrifices de ses enfants durant la Glorieuse Guerre de libération et à travers les différentes étapes de son histoire», a-t-il signalé.
L’Algérie, «à l’instar du reste des pays en Afrique, en Asie et en Europe, est impactée par les développements effrénés survenant sur la scène internationale et par les différents défis induits par les mutations politiques et économiques d’une part, et par les transformations sociales et de valeurs, d’autre part», a fait remarquer le Président, relevant que parmi les effets de ces développements «figurent ceux touchant à l’échelle des valeurs des sociétés et la conscience des peuples de leurs droits politiques, civiques, socio-économiques et culturels».
Le chef de l’Etat n’a pas manqué de rappeler dans son message que l’Algérie avait initié «plusieurs démarches» et adhéré à d’autres au double plan régional et international dans l’objectif de «protéger les droits de l’homme, sans tenir compte des appartenances religieuses et ethniques et des courants politiques et culturels». Cela sans dévier des principes de la Constitution. Parmi les actions majeur à mettre à l’actif de l’Algérie, «l’unification des rangs palestiniens de manière à préserver le droit suprême de leur peuple à la liberté», rendue possible par un travail accompli par l’Algérie qui a débouché sur la Déclaration d’Alger issue du dernier Sommet arabe, dont la teneur a mis en évidence «les engagements qui y sont mentionnés et dont le but est la concrétisation de la prospérité des peuples arabes».
Au terme de son allocution, le Président de la République a formulé le souhait de voir ce colloque constituer une véritable opportunité pour échanger les expertises et présenter les meilleures pratiques en matière de sauvegarde de la suprématie de la Constitution et la défense des droits du citoyen, garantis par la Constitution devant les juridictions constitutionnelles.
Il a également formé le vœu que cette rencontre puisse être «une véritable occasion de fonder une relation d’échange et de coopération encadrée et durable entre la Cour constitutionnelle et ses homologues parmi les Etats amis et frères».
Yahia Bourit

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