EDITO

Plus de pressions pour sauver Ghaza

Beaucoup de municipalités européennes, en Espagne, la Belgique, l’Irlande et, hier encore, le Chili par la voix de son président Gabriel Boric, exercent une pression de plus en plus forte sur l’entité sioniste. La guerre génocidaire contre la bande de Gaza doit cesser, disent toutes les bonnes volontés de par le monde, notamment en Occident même où, pendant des mois, l’opinion internationale regrettait les tergiversations de dirigeants, pour le moins, immoraux. Depuis que les discours se font plus nombreux, des officiels n’hésitent désormais pas à évoquer des projets de lois visant à interdire les importations en provenance des territoires illégalement occupés. Les efforts de l’Espagne, pays qui s’est distingué par un courage remarquable, sont pris en exemple. On parle ainsi, ouvertement, d’imposer un embargo sur les armes à l’entité sioniste.
Cette prise de conscience vient-elle en retard après l’assassinat de 54.470 martyrs parmi les civils, dont une majorité d’enfants et de femmes, et 124.693 blessés ? Et après tant d’autres victimes qui se trouvent toujours sous les décombres, et dont on risque de ne jamais retrouver les corps ? Cette question est légitime, mais soulignons tout de même qu’il reste encore plus de deux millions de Palestiniens qui attendent le soutien de tous les peuples de la planète.
Face à cette tragédie humaine, il est essentiel que la communauté internationale n’agisse pas seulement avec des mots, mais avec des actes concrets. Les déclarations répétées sur la nécessité de mettre un terme aux massacres sont désormais accompagnées d’initiatives politiques qui pourraient obliger les génocidaires à cesser leurs crimes. La pression croissante des gouvernements et des organisations non gouvernementales témoigne d’une volonté collective de voir émerger une solution juste et durable. Les manifestations de solidarité à travers les villes européennes, l’opinion publique de plus en plus mobilisée, et l’engagement de personnalités politiques en faveur des droits humains, dessinent un nouvel horizon. Il est crucial de maintenir cette dynamique, car le temps presse.
Il est également impératif que les médias jouent un rôle constructif en relayant les voix des Palestiniens et en s’assurant qu’aucun récit ne soit occulté. Une couverture médiatique équilibrée et juste peut contribuer à sensibiliser davantage l’opinion publique mondiale à l’urgente nécessité de mettre fin à cette souffrance atroce. Chaque voix compte, chaque initiative est cruciale. L’histoire retiendra ce moment comme celui où la solidarité a pris le pas sur l’indifférence, où le courage politique a réussi à s’affirmer face à l’inertie. Nous avons tous un rôle à jouer pour garantir un avenir où les droits et la dignité des Palestiniens soient enfin respectés.

Par Nabil.G

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