Première semaine de la campagne électorale des présidentielles : la grande opération de séduction
La campagne électorale pour les présidentielles du 7 septembre boucle ce jeudi sa première semaine. Les candidats et leurs représentants continuent de sillonner le pays sans interruption et tentent chacun de convaincre les citoyens du bien fondé de leurs démarches et des propositions et changements qu’ils comptent apporter si les électeurs leur accordent leur confiance.
Il faut à ce sujet relever le dynamisme dont fait preuve le candidat Youcef Aouchiche qui a choisi comme stratégie de s’adresser directement aux citoyens à travers des rencontres de proximité. Des flyers toujours à la main, le chef du FFS déroule ses idées et ses visions. Ainsi et après les 40.000 dinars proposés comme salaire minimum (Snmg), il s’engage aussi à réinstaller la retraite anticipée comme il promet de faire bénéficier la femme au foyer d’une allocation de 20.000 dinars. Des engagements qu’il assure pouvoir mettre en œuvre, car le pays en a les moyens. Une campagne à l’occidentale où le candidat mouille vraiment la chemise, et de pas alertes et décidés , il n’hésite pas à aller à la rencontre des citoyens, jeunes et moins jeunes, pour défendre son programme et les appeler à aller voter massivement le jour J pour consacrer le changement qu’il veut apporter dans un pays riche et capable d’avoir une économie performante.
Pour le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune, ses soutiens multiplient les sorties et les meetings en cette première semaine à l’est et au sud du pays notamment. Le Président sortant a pour lui un bilan économique et social positif et incarne encore et toujours l’homme qui peut changer la destinée du pays. Dans son meeting très suivi de Constantine, le président sortant a tracé les grandes lignes de son programme. Un programme basé sur des engagements clairs avec la construction de deux millions de logements, une augmentation de salaire allant jusqu’à 100%, un PIB du pays à 400 milliards de dollars d’ici 2026, un soutien soutenu aux entreprises économiques créatrices de richesse , notamment dans le secteur de l’électroménager, un numérisation totale de l’administration pour plus d’efficacité et de transparence, , un nouveau découpage et une armée encore plus forte, sans oublier le soutien indéfectible aux cause justes dans le monde avec en tête les causes palestinienne et sahraouie. Il faut dire aussi, que son premier mandat et les résultats qui en ont découlés plaident pour lui. Et c’est autour de ces performances que les chefs du FLN, du RND, du mouvement Al Bina, du Front el Moustakbel ainsi que tous les autres soutiens , établissent leurs discours et rappellent les convictions du candidat qui a promis de profonds changements lors de la campagne de 2019 et qui a tenu parole, en concrétisant ses 54 engagements qui ont changé le visage du pays et remis l’Algérie sur rails, assurant un retour en force du pays sur la scène internationale et un leadership continental confirmé en Afrique.
Le troisième candidat, Hassani Cherif Abdelaali, président du MSP, a lui aussi avancé tout au long de cette première semaine une série de propositions et de réformes qui touchent à différents secteurs notamment l’éducation, mais pas seulement, puisqu’il a assuré que son programme électoral “Forsa” était un projet de réforme et de décollage économique. Un programme qui tend à asseoir une économie libre à dimension sociale s’appuyant sur la justice et la distribution équitable de la richesse, tout en accordant un intérêt à l’agriculture, l’industrie et au commerce.
Ainsi cette campagne électorale se caractérise par un dynamisme certain qui a été affiché par les trois candidats en lice qui ont affiché leur détermination à convaincre un maximum de votants pour, d’abord, aller voter en masse le 7 septembre et ensuite pour les séduire afin d’opter pour leurs programmes. Une campagne électorale qui a des airs de campagne de séduction et qui n’a rien à envier à ce qui se passe dans les démocraties occidentales. Une campagne qui semble intéresser de plus en plus de citoyens qui restent attentifs aux propositions et programmes des uns et des autres.
La prochaine semaine de campagne apportera à coup sur d’autres volets sur les programmes des candidats et ne manquera pas d’attirer encore plus l’intérêt des citoyens dans un pays qui respire la paix et un encrage de plus en plus important de la democratie.
Nabil. G