
Première semaine des soirées du ramadhan : Oran se distingue admirablement par sa magnificence
En ce premier weekend du mois sacré, Oran s’est encore admirablement distingué à l’instar des années précédentes à la même période, à travers ses attrayantes soirées nocturnes qui animent par le biais d’un éclairage à giorno, ses boulevards comme à titre d’exemple celui de Mohamed Khemisti, de Larbi Ben M’hidi et du Front de Mer au centre ville, ainsi que ceux des zones répertoriées sur son extension à l’est.
Cafétérias, salons de thé et autres établissements de dégustation, merveilleusement achalandés, qui jalonnent ses artères, ajoutent une note agréable au regard du contemplatif.
Cet état de fait est à l’origine vraisemblablement du séjour exclusif durant le ramadhan pour nombre de familles, venues de différentes régions du pays, qui ont loué un appartement auprès de l’une des nombreuses promotions immobilières, qui ont poussé comme des champignons ces dernières années et continuent toujours de jaillir de terre comme par enchantement dans certains quartiers d’Oran au milieu des pâtées d’habitations, suscitant ainsi désapprobation et courroux chez les résidents. Mais cela est une autre histoire. De l’avis de plusieurs responsables des familles en question, dont certains n’ont pas caché leur intention de s’y installer définitivement «ce qu’offre Oran en termes d’attrait et de magnificence demeurent incontestablement parmi l’une des raisons qui attirent le visiteur comme un aimant attire la limaille de fer. Lorsqu’on y est, on ne veut plus où on ne peut plus la quitter. C’est un plaisir inégalé que d’y séjourner au cours de ce mois de piété et même durant les autres périodes de l’année », a commenté tout notre interlocuteur, venu à Oran avec sa famille d’une région de l’ouest du pays pour passer le mois de carême. Toujours est-il qu’Oran est passé à la vitesse supérieure en termes d’attrait au cours de ce début du mois sacré et ce, à travers des décors étincelants de lumières multicolores, qui ont spontanément fait leur apparition durant ces premières soirées ramadanesques. À ce propos, d’aucuns, parmi les vieux oranais, s’accordent à dire que «la ville d’Oran a été oscarisée dans un passé encore vivace comme étant l’une des plus belles métropoles du bassin méditerranéen et elle n’a nullement volé cette distinction».
Rachid Boutlélis