Production de viande blanche et rouge : signature de convention entre la DCAS, Agrolog et CNMA
Le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Youcef Cherfa, a présidé la signature d’une convention cadre et de partenariat entre la Société de Développement des Cultures Agricoles Stratégiques (DCAS), le Groupe des Industries Alimentaires et Logistique (Agrolog), et le Fonds National de Coopération Agricole (CNMA).
Cette convention vise à produire de la viande blanche et rouge afin de stabiliser le marché en prévision du mois de Ramadan prochain. Selon un communiqué du ministère de l’Agriculture, la signature de cette convention a été effectuée par Mustapha Belhennini, Président-Directeur Général de DCAS, Djahid Zefzaf, Président-Directeur Général du Groupe Agrolog, et Chérif Ben Habbiles, Directeur Général du CNMA. Cette convention s’inscrit dans le cadre des mesures préventives prises par le secteur de l’agriculture et du développement rural pour garantir la stabilité du marché des produits agricoles de large consommation, notamment les viandes blanche et rouge. Dans le cadre de cette convention, les infrastructures d’élevage de volailles et de bétail situées dans les unités de production agricole (anciennes fermes modèles) de DCAS seront mises à la disposition de l’Office National des Aliments du Bétail (ONAB) et de la Société Algérienne des Viandes Rouges (ALVIAR). Cette collaboration a pour objectif de constituer un stock stratégique destiné à l’approvisionnement du marché pendant le mois de Ramadan et la prochaine fête de l’Aïd al-Adha. En parallèle, le Fonds National de Coopération Agricole (CNMA) prendra en charge tous les risques liés aux activités couvertes par cette convention, grâce à des assurances adaptées, tout en fournissant un accompagnement technique, une évaluation et un suivi par des experts et des spécialistes du domaine.
La convention fixe des objectifs ambitieux : produire au moins 10 000 tonnes de viande blanche et 50 000 têtes de moutons pour constituer un stock régulateur et approvisionner le marché avec des produits nationaux à des prix étudiés pendant les périodes de forte demande. En plus de valoriser les infrastructures existantes dans les unités de production agricole, les partenaires s’engagent à fournir aux unités de production les intrants nécessaires (poussins, aliments, etc.) et à respecter les normes relatives aux bâtiments d’élevage ainsi que les normes sanitaires et de qualité des produits. Cette initiative représente un pas important vers une meilleure régulation du marché et une réponse proactive aux besoins alimentaires de la population durant les périodes de forte consommation.
Noreddine Oumessaoud