Produites localement par une filiale de Sonelgaz : exportations de 433 bornes de recharge des véhicules électriques
Le porte-parole du groupe Sonelgaz, Khalil Hedna, a annoncé hier une avancée significative dans l’industrie énergétique algérienne.
Dans une déclaration à la Radio nationale, M. Hedna a indiqué que la société algérienne des industries électriques et gazières (SAIEG), filiale du groupe Sonelgaz, a effectué sa première opération d’exportation de bornes de recharge pour véhicules électriques. Ces équipements ont été expédiés vers la Libye et l’Italie, marquant ainsi une étape importante dans la diversification économique de l’Algérie.
Selon les déclarations de M. Hedna, cette opération s’inscrit dans le cadre d’un contrat prévoyant l’exportation de 433 bornes de recharge intermédiaire avec une capacité de 60 kW, ainsi que de bornes de recharge rapide avec une capacité de 322 kW. Ces bornes ont été fabriquées selon les normes internationales, garantissant leur qualité et leur fiabilité. Cette initiative n’est pas seulement une première pour l’Algérie, mais elle témoigne de l’engagement du pays dans l’adoption de standards mondiaux dans le secteur de l’énergie. Le lancement de cette ligne de production de bornes de recharge est également une réponse aux engagements de l’État en matière de politique de transition énergétique. En effet, la SAIEG, en tant que bras industriel de Sonelgaz, joue un rôle clé dans la mise en œuvre de cette stratégie. L’objectif est de soutenir la transition énergétique de l’Algérie tout en contribuant à la diversification des sources de revenus hors hydrocarbures.
Par ailleurs, M. Hedna a également révélé que des négociations sont en cours pour signer plusieurs nouveaux contrats, visant à exporter d’autres quantités de bornes de recharge vers des pays européens et ceux du Moyen-Orient. La société prévoit également d’augmenter dans un avenir proche le taux d’intégration locale de ces équipements, qui atteint actuellement 58 %. Cette étape permet non seulement de renforcer la position de l’Algérie sur le marché international, mais aussi créer de nouvelles opportunités d’emploi et stimuler le secteur industriel national. Cette première opération d’exportation est un signe prometteur pour l’industrie énergétique algérienne et pour la politique de diversification économique du pays.
En investissant dans des technologies modernes et en répondant aux besoins croissants du marché des véhicules électriques, l’Algérie se positionne comme un acteur de premier plan dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies vertes. Le succès de cette initiative pourrait ouvrir la voie à de nouvelles réalisations et renforcer les relations commerciales internationales de l’Algérie.
Mohand S