EDITO

Résistance et Solidarité

Des pays arabes ciblés par l’entité sioniste sont soient noyés dans une normalisation honteuse, soit bombardés sans retenue aucune. Il faut dire que ce cancer implanté au cœur de la nation arabe a attendu son heure et frappé, sans que l’on puisse faire autre chose que de simplement dénoncer un acte de guerre contre un pays arabe. Ainsi, après une guerre illégale imposé à l’Iran, le régime sioniste de Natanyahou envoyé son aviation pour bombarder le Palais présidentielle à Damas. Cette énième attaque a suscité quelques grognements de la part de quelques capitales arabes, dont les dirigeants voudraient se réveiller un matin et constater que les deux dernières années n’auront été qu’un gros cauchemar.
Mais la réalité est bel et bien là, têtue et fait enfoncer des pays, qui furent leaders dans la lutte contre le sionisme, dans les abîmes de l’histoire. La Syrie en est un. Par la faute de son dernier président, de son père, du système qui les porte ou de la trahison manifeste de certaines monarchies du Golfe, peu importe. Ce qu’il y a lieu de constater c’est qu’il ne reste pas grand-chose d’un pays qui se fait bombarder impunément par l’ennemi juré de la cause arabe.
La réponse à cette question n’est pas en Syrie et encore moins à Abu Dhabi ou à Manama. Les voisins de la Syrie ont déjà fait leur choix et pris leur parti pour la cause du capitalisme mondial, dont le visage est tout sauf humain. Les roitelets ont fait le choix de la destruction de toute la nation arabe pour garantir le sauvetage de leurs royaumes respectifs. Ils sont bien plus inconscients que les présidents arabes qui ont pour eux le courage d’avoir défendu la cause sacrée de la Palestine. Et pour cause, les postures qu’adoptent ces monarchies sont essentiellement destinées à sauver ce qui peut l’être des pétrodollars que produisent les champs pétroliers. Les milliers de milliards de dollars qu’ils ont offerts à Trump illustrent bien leurs priorités.
Dans ce cauchemar géopolitique qui réduit les espérances d’une paix durable au Moyen Orient, il existe une nation qui dit « non » et refuse d’abdiquer. De par son État et son peuple, l’Algérie ne cède pas un pouce à son soutien à la cause palestinienne. Le soutien qu’elle apporte au Liban et à la Syrie, indépendamment de toute considération idéologique, est mue par une détermination à maintenir vivante la flamme de la résistance à l’occupant sioniste.
Il est essentiel de souligner que cette posture algérienne ne doit pas être perçue comme une simple réaction à une situation immédiate, mais comme un acte politique fondamental, un rejet de la normalisation et de l’abandon. Dans un monde où la voix des peuples arabes est souvent étouffée ou ridiculisée, l’Algérie incarne la résistance à l’oppression et à l’humiliation.
Par Nabil.G

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