Evênement

Sahara occidental : l’EUCOCO appelle l’ONU à réaffirmer «clairement» le cadre juridique du processus de décolonisation

La Conférence européenne de coordination du soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) a appelé l’ONU à veiller à ce qu’aucune tentative d’annexion du Sahara occidental «ne soit légitimée», mettant l’accent sur l’importance de «réaffirmer clairement» le cadre juridique du processus de décolonisation de ce territoire.

«En tant qu’organisations engagées pour la paix, la justice et le respect du droit international, nous appelons les Nations unies et leurs Etats membres à réaffirmer clairement le cadre juridique du processus de décolonisation du Sahara occidental et à veiller à ce qu’aucune tentative d’annexion ne soit légitimée, directement ou indirectement», a souligné l’EUCOCO dans un communiqué.
L’EUCOCO a rappelé, dans ce contexte, que conformément à l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975 et aux résolutions successives de l’ONU, le Sahara occidental demeure «un territoire non autonome dont le peuple a droit à un référendum d’autodétermination» et que «le Front Polisario en est le représentant légitime». «Toute solution politique au conflit doit être conforme au droit international et garantir pleinement le droit du peuple sahraoui à décider librement de son avenir», a-t-elle insisté.
Evoquant la résolution 2797 du Conseil de sécurité des Nations unies concernant le Sahara occidental, adoptée le 31 octobre dernier, l’EUCOCO a précisé que cette résolution prolonge, pour une année supplémentaire, le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Selon la Task Force, cette résolution «rappelle à bon escient les résolutions antérieures qui réaffirment le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, dans le cadre d’un processus de décolonisation encore inachevé». Elle a dénoncé, à ce titre, «les interprétations trompeuses» diffusées par les médias marocains, qui présentent cette résolution comme une reconnaissance du pseudo plan d’autonomie ou de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. «Le Conseil de sécurité n’a reconnu ni l’un ni l’autre», a-t-elle affirmé, reprochant aux médias occidentaux de soutenir cette interprétation sans même avoir consulté le Front Polisario reconnu par l’ONU comme le représentant officiel du peuple sahraoui.

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