La nouvelle stratégie du secteur de la santé tend vers la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie pour la prise en charge des cancéreux en mettant à leur disposition les autres services de soins disponibles à travers le pays.
C’est ce qu’a affirmé jeudi à Alger, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi , lors d’une plénière à l’Assemblée nationale populaire (APN) consacrée aux questions orales. Il a précisé que « la nouvelle stratégie du secteur tend vers la prise en charge des cancéreux en mettant à leur disposition les autres services de soins disponibles au niveau des hôpitaux et répartis sur le territoire national ».
Selon le ministre, « les cancéreux n’ont pas besoin uniquement de radiothérapie et de chimiothérapie, mais également de radiologie et d’autres services », ajoutant que « tous ces équipements sont disponibles au niveau des hôpitaux ». « C’est juste une question d’organisation ».
Les différents services d’oncologie médicale à travers le pays font de temps à autre face à de nombreuses difficultés d’approvisionnement en médicaments anticancéreux en raison des ruptures de stock. Ainsi, des patients sont déprogrammés pour leur cure de chimiothérapie, notamment pour les patientes atteintes du cancer.
Dans le même contexte, différents services de radiothérapie, à travers le pays, connaissent des pannes récurrentes, une situation qui perturbe sérieusement le programme mis en place pour la prise en charge de centaines de patients par jour, toutes localisations confondues.
Pour rappel, l’ancien ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid avait affirmé, à propos de la radiothérapie, que « malgré l’effort fourni par les pouvoirs publics dans ce domaine, avec l’acquisition d’un nombre important d’accélérateurs, qui sont passés de 7 en 2011 à 60 en 2022, le problème de gestion se pose toujours dans le secteur public. Les pannes sont récurrentes dans les hôpitaux publics et n’arrivent jamais dans le secteur privé. Il y a de quoi s’interroger et demander des explications aux gestionnaires et aux radiothérapeutes » , avait déclaré le ministre.
Noreddine Oumessaoud
