Oran

Saisie à Oran de plus de 10 quintaux de viandes blanches impropres à la consommation

Les éléments de la section de recherches de la Gendarmerie nationale (GN) d’Oran ont procédé, dans le cadre de la protection du consommateur et de la répression des fraudes, à la saisie de plus de dix (10) quintaux de viandes blanches impropres à la consommation humaine, indique samedi un communiqué des services de ce corps de sécurité.

L’opération a été menée « sur la base d’informations confirmées signalant un abattoir dans une ferme dans la commune de Misserghin, où des quantités de viandes blanches non commercialisées étaient collectées et recouvertes de produits chimiques utilisés pour la conservation des cadavres en vue de les refourguer à des clients à Oran (boucheries, hôtels et hôpitaux) », précise le communiqué.
Après accomplissements des procédures légales, en coordination avec le procureur de la République près le tribunal d’Es Senia, les éléments de la GN se sont rendus dans ladite ferme, en compagnie des représentants de l’inspection territoriale du commerce d’Es-Senia, des agents de contrôle et de répression des fraudes de la direction du commerce d’Oran et de l’inspecteur vétérinaire principal de la commune de Boutlélis, selon la même source.
« La perquisition de l’abattoir a permis de découvrir des quantités de viandes blanches stockées à l’étage supérieur en l’absence de toute règle d’hygiène et d’autres quantités de viandes congelées dégageant une mauvaise odeur en l’absence du certificat vétérinaire », souligne le communiqué.
L’affaire s’est soldée par « l’arrestation du propriétaire de l’abattoir et la destruction de la quantité de viandes blanches saisie, estimée à 10 quintaux et 20 kilogrammes », ajoute la même source.
Après parachèvement de l’ensemble des procédures légales, le suspect a été déféré devant le procureur de la République près le tribunal d’Es Senia pour « mise en vente de produits impropres à la consommation humaine, fraude, non respect des règles de conservation des produits alimentaires et non respect des règles d’hygiène », conclut le communiqué.

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