Oran

Cité des 500 logements d’El Qaria : les locataires revendiquent la réalisation d’une école et d’une mosquée

Des représentants des locataires de la cité des 500 logements sociaux, sise dans le village Fillaoucène, communément appelé El Qaria, commune de Bousfer, ont exprimé leur désapprobation face à l’absence d’une école et autres équipements adéquats devant en principe être réalisés dans leur lieu de résidence.

« Nos enfants sont obligés de traverser la route, menant à la commune d’Aïn El Turck, et ce, avec tous les risques et périls d’être percutés par un chauffard, pour se rendre à leur établissement scolaire, surchargé d’ailleurs, situé à El Qaria. Les autorités concernées ont promis de livrer une école en même temps que la cité des logements. Hélas elles n’ont pas honoré leurs engagements. Il a été aussi question de construire une mosquée et des espaces de convergence. Une promesse qui n’a pas été tenue également. Les locaux commerciaux, qui sont à l’abandon, se sont transformés avec le temps en des urinoirs et des décharges.

« Nous interpellerons le wali d’Oran pour attirer son attention sur cette sordide situation », ont fait remarquer en substance nos interlocuteurs avec un vif désappointement.

Il importe de rappeler qu’au cours du mois de janvier 2020, le wali de l’époque, qui a effectué une visite d’inspection pour s’’enquérir des dernières retouches du projet de réalisation de 500 logements et de 88 locaux commerciaux, biens de l’Office de promotion et de gestion immobilière, Opgi, dans cette cité, a exhorté les responsables locaux concernés à réexaminer l’aménagement de l’extérieur de ces lieux et à s’atteler aux travaux de réalisation d’établissements scolaires, une école primaire et une autre secondaire, ainsi qu’une mosquée, des espaces verts, des aires de jeux et des parkings.

Selon la pénible réalité du terrain, hormis les logements aucun autre équipement n’a été malheureusement réalisé.

Dans cette même foulée, il est utile de signaler qu’un grand nombre d’écoles primaires des communes de la daïra d’Ain El Turck se trouvent dans un état lamentable. Les conditions de scolarité au sein de ces établissements sont loin des attentes des parents d’élèves, qui souhaitent grandement que leurs enfants trouvent à l’école un cadre agréable et favorable à leur épanouissement.

Rachid Boutlélis

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