DES HÔTES ÉTRANGERS FONT L’ÉLOGE D’ORAN:
« Sans Oran, l’histoire de la Méditerranée ne serait pas complète, ni entière »
« Sans Oran, l’histoire de la Méditerranée ne serait pas complète, ni entière d’ailleurs». Tel est l’avis d’un membre de la délégation italienne abordé pour donner ses impressions sur la ville qu’il dit peu connaître mais qui le surprend agréablement, considérant qu’Oran était est la pièce cachée du puzzle qui manquait dans l’imaginaire des euro-méditerranéens, notamment.
Pour bon nombres d’étrangers en séjour à Oran dans le ca dre de ces jeux, tout hommage sur Oran, n’est nullement démesuré, dans le sens où, confient-ils, Oran est le prolongement naturel et partie intégrante d’un pan de l’histoire commune de cette Méditerranée millénaire. « L’existence d’un tel patrimoine historique et préhistorique et autant de mémoires communes que se sont partagées durant des siècles les nations du bassin méditerranéen, corrige un préjugé qui consistait à croire que les limites de la méditerranée, ne dépassaient guère les frontières européennes », expliquera un membre de la délégation croate avant d’ajouter « bien que la ville d’Oran soit située en Afrique, elle est plus proche de Rome et d’Alicante ou de Marseille, que de Nouakchott ». Selon notre hôte du jour, la Méditerranée forme un tout indissociable dont fait partie la cité d’Oran avec des valeurs universelles communes et un haut sens de la fraternité des peuples. Il est vrai que beaucoup d’entre nous, les Algériens, ignoraient l’appartenance de certaines nations européennes au bassin méditerranéen. Comme quoi, l’agréabilité de la surprise est partagée des deux côtés, d’autant plus que le temps qu’avait durée la pandémie, avait creusé un peu plus ce fossé, en éloignant, les unes des autres, ces nations, même si la peine était mutuellement partagée. Aujourd’hui, diront certains sportifs et membres de ces délégations étrangères, l’occasion de ces jeux permet de rétablir à nouveau des liens, qui en vérité n’ont jamais disparu, mais s’étaient profondément enfouis dans le subconscient de chaque citoyen du bassin méditerranéen. Et ils sont nombreux à considérer que, certes le challenge sportif est important, mais qu’il existe à leur avis, de plus important que le résultat sportif, à savoir, cette fraternité des peuples retrouvée et cette fierté d’appartenir à une communauté méditerranéenne. Au bout de l’extase, certains de nos interlocuteurs ne cacheront pas leur enchantement pour dire que si « la magie a opéré », c’est parce que la ville d’Oran, de par son côté mythique et mystique mais surtout par l’amour qu’elle dégage, a eu cette faculté, innée, de l’accomplir, là où d’autres villes européennes, ont rarement réussi à le faire.
Karim Bennacef