La mise en place d’un traitement consensuel pour chaque type d’allergie est nécessaire pour s’adapter aux développements dans ce domaine et améliorer la prise en charge de ces maladies.
C’est ce qu’a déclaré le président de l’Académie algérienne d’allergologie, le Pr. Merzak Ghernaout, affirmant que l’académie a repris ses activités à l’arrêt pendant plusieurs années et tend à mettre en place un traitement consensuel pour tous les types d’allergie répandus en Algérie. Selon lui, ce traitement s’avère nécessaire, vu la multiplicité des types d’allergies et l’apparition de nouveaux traitements dans le monde.
Dans ce sens, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recense plusieurs types d’allergie dont certains sont liés à l’environnement (pollution), d’autres provoqués par des comportements individuels comme le tabagisme, d’autres sont liés à des facteurs héréditaires ou à la prise de certains médicaments, produits industriels ou alimentaires.
Parmi les types d’allergie qui se propagent durant le printemps et l’automne, il y a ceux liés à l’éclosion des plantes en raison du pollen, principal allergène.
Les différents types d’allergie -classée selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les pathologies qui grèvent les systèmes de santé- touchent toutes les catégories de la société dans le monde.
Les symptômes de l’allergie se manifestent par une rougeur de l’œil et des paupières, un écoulement, une obstruction des narines, enrouement de la gorge, en plus d’une dyspnée. Ces symptômes peuvent causer « une grande gêne » chez les personnes atteintes, selon Pr.Gharnaout.
Le même spécialiste qui est également recteur de la Faculté de médecine d’Alger, a indiqué que le pollen est parmi les facteurs qui provoquent l’allergie, comme la sinusite, la rougeur des yeux et des paupières, en plus de la dyspnée chez les asthmatiques durant la saison du printemps.
Selon ce spécialiste, ces deux pathologies (allergie et asthme) sont classées parmi les pathologies chroniques et consomment un nombre considérable de médicaments, d’autant qu’ils nécessitent un traitement à long terme, ajoutant que le diagnostic est facile et que tous les médicaments sont disponibles en Algérie. Il a également assuré qu’une grande partie de ces pathologies sont bien prises en charge et que les traitements disponibles ont donné des résultats satisfaisants, précisant qu’un taux faible de personnes atteintes nécessite la thérapie immunitaire.
Noreddine Oumessaoud