
SIPA 2025 : un atelier algéro-japonais présente les résultats du récif artificiel de Bousfer
Un atelier consacré à la présentation des premiers résultats du récif artificiel de Bousfer a l’Ouest de la wilaya d’Oran, installé en 2024 dans le cadre d’un partenariat algéro-japonais, a été organisé, samedi en marge de la 10e édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture «SIPA 2025», dont les travaux se poursuivent au Centre des conventions d’Oran jusqu’au 9 novembre.
L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme de coopération destiné à promouvoir la cogestion de la pêche artisanale, conduit par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) et l’association écologique marine Barbaros, a indiqué le directeur du développement de la pêche au ministère, Amar Oucheli, ajoutant que trois projets similaires sont en cours de réalisation dans d’autres wilayas, à savoir skikda, Tipaza et Tizi Ouzou. L’ambassadeur du Japon à Alger, Suzuki Kotaro, a assisté à cet atelier et a exprimé sa satisfaction quant aux résultats enregistrés, qualifiant le récif de « projet très réussi».
La réussite du projet, selon le diplomate japonais, encourage sa reproduction dans d’autres wilayas à travers le littoral algérien. L’expert japonais, Nanao Hitonori, représentant de la JICA et chargé de la promotion de la cogestion de la pêche artisanale, a indiqué que des opérations de suivi en plongée sont régulièrement effectuées, depuis l’installation du récif en novembre 2024. Ces missions ont permis d’observer une importante présence de petits et gros poissons, ainsi que de plancton, confirmant la formation d’un écosystème marin fonctionnel autour du récif, conformément aux observations relevées dans la mission sous-marine d’octobre 2025. Le Secrétaire général de l’association Barbaros, Amine Chakouri, a rappelé que le récif artificiel de Bousfer constitue le premier projet de ce type en Algérie, dont la réalisation a atteint plus de 80 %.
Il a précisé que la zone d’implantation couvre dix hectares, dont 500 mètres carrés déjà aménagés, ajoutant que le site évolue progressivement vers un « village récif » en raison des extensions planifiées.
L’atelier a rassemblé des représentants du secteur de la pêche et de l’aquaculture, des chercheurs du CNRDPA (Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture), des universitaires, des pêcheurs artisanaux, des associations locales, ainsi que des représentants de l’ambassade du Japon et de la JICA.



