L’usine FIAT Algérie entre dans les dernières démarches en attendant le lancement de la chaîne de sa production et la commercialisation de ses produits, prévus avant la fin de l’année en cours.
C’est ce qu’a déclaré le wali de la wilaya d’Oran qui a, par la même, annoncé que «la première voiture, de marque Fiat fabriquée en Algérie, sera prête à conquérir le marché algérien dès le mois de décembre prochain».
Soulignant la progression avancée des travaux de l’usine implantée dans la localité de Tafraoui en prenant en compte les alinéas contenus dans les accords du partenariat algéro-italien, en plus des objectifs fixés par les deux parties, le wali d’Oran, Said Sayoud, est revenu sur cet ambitieux projet, portant sur la production de la voiture Fiat Algerie produite en Algérie.
Celle-ci est le fruit de l’engagement de la partie algérienne avec leurs homologues italiens, représentés par la firme Stellantis, et ce dans le cadre d’un investissement portant sur la fabrication de la voiture algérienne.
Si la partie algérienne tient à ses engagements, il en est de même pour la partie italienne qui s’est engagée, elle aussi, à produire la première voiture avant la fin de l’année en cours.
Lors de sa sortie médiatique, le wali d’Oran a coupé l’herbe sous les pieds de ces voix «résidents» des plateformes des réseaux sociaux semant le doute et la désinformation.
Said Sayoud a mis à plat ces rumeurs faisant état «du montage de voitures».
«Ces rumeurs visent à tromper l’opinion publique sur le processus de montage des voitures Fiat en Algérie », a-t-il précisé.
Le projet Fiat est bien plus que palpable, répondant aux exigences mises en place par l’Algérie.
La voiture Fiat est belle et bien cette voiture produite par l’Algérie et en Algérie.
Celle ci ne souffre d’aucune ambigüité.
Said Sayoud n’est, en ce sens, aucunement pas allé avec le dos de la cuillère pour faire valoir la partie algérienne en renouvelant les recommandations instaurées par l’Algérie en procédant à la ratification du projet dans le cadre d’un investissement gagnant-gagnant, en plus du fait que le projet soit d’envergure et hautement muri et amplement pensé.
«Il n’y a guère de différence entre l’usine italienne et celle d’Algérie», a fait savoir le wali Said Sayoud, soulignant par la même «l’ensemble des facilitations ayant été accordées à la partie italienne représentée par le groupe italien, et ce dans le cadre de ce projet».
Le but est, selon les promoteurs dudit projet, de transformer la wilaya d’Oran en un gigantesque pôle industriel, jouant un rôle de premier plan dans l’industrie sous toutes ses formes.
Yacine Redjami