L’opérateur public de télécommunications Algérie télécom satellite (ATS) et l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy ont signé un accord de partenariat portant sur le développement de solutions technologiques et l’échange de services innovants, indique mardi un communiqué d’ATS.
La cérémonie de signature s’est déroulée lundi en marge du Salon NAPEC North Africa, en présence du Président directeur général d’ATS, Sellahi Yassine, et du directeur général de Djezzy, Mahieddine Allouche, et de cadres des deux entreprises.
Ce partenariat a pour objectif de «développer une coopération solide et bénéfique, dans la perspective d’une convergence d’intérêts mutuels et de mettre à profit les compétences et l’expertise de chacun dans l’amélioration perfectible des solutions et services technologiques proposés et conçus pour le marché algérien», explique le communiqué.
A cette occasion, M. Sellahi s’est félicité que «de nombreuses entreprises sur le territoire national utilisent les solutions et services d’ATS», exprimant son engagement à «poursuivre» son développement en collaborant avec un partenaire comme Djezzy.
De son côté, M. Allouche a indiqué que ce partenariat «marque une étape importante dans notre engagement à fournir des services de télécommunications de haute qualité aux entreprises, en offrant des solutions technologiques innovantes pour répondre aux besoins spécifiques de clients professionnels».
« Ahmed Badani en visite à Aïn Témouchent : la LF 2024 prévoit plusieurs mesures incitatives au profit des professionnels de la Pêche » Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, a affirmé, lundi à Aïn Témouchent, que «la loi de finances (LF 2024) prévoit plusieurs mesures incitatives au profit des professionnels de la pêche et de l’aquaculture, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour augmenter la production de poisson».
M. Badani a souligné lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya d’Aïn Témouchent que «la loi de finances 2024 prévoit plusieurs mesures incitatives au profit des professionnels de la pêche et de l’aquaculture, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour augmenter la production de poisson, en les autorisant à importer des moteurs de moins de 5 ans pour les navires de pêche, à des prix abordables».
Inspectant une exploitation agricole dans la commune de Hassi El Ghella, activant dans l’aquaculture en utilisant des bassins d’irrigation, le ministre a indiqué que cette mesure permettait d’augmenter la production de poisson, d’autant que le coût élevé des moteurs constitue le plus grand obstacle pour les pêcheurs.
La même loi prévoit également la réduction des droits de douane sur l’importation de ces moteurs, fixés à seulement 5%.
Le ministre de la Pêche a révélé que «la LF 2024 prévoit d’autres mesures dont l’ouverture de l’importation des navires de pêche en haute mer de moins de 5 ans, renforçant ainsi les capacités de production dans le domaine de la pêche».
«En matière d’aquaculture, la LF comporte une mesure importante à savoir la mobilisation d’une incitation financière de 50 DA/kg en tant que soutien direct aux pêcheurs et aux acteurs du secteur de l’aquaculture, notamment pour le poisson rouge», a-t-il dit ajoutant que «cela constituera une motivation pour les jeunes entrepreneurs dans le cadre de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE)».
Inspectant l’abri de pêche de la région de Madagh dans la commune de Bouzedjar, le ministre a indiqué que «la réalisation de cette structure est achevée, mais le problème des courants marins enregistrés au niveau du même abri entrave l’activité des professionnels au port.
Le volet financier pour résoudre ce problème est pris en charge pour ériger une barrière au niveau de la structure, en vue de réduire le volume des courants marins et exploiter, ainsi, l’utilisation de la même installation par 100 petits pêcheurs».
Par ailleurs, M. Badani a inspecté le projet de réalisation d’une unité de production d’aliments pour poissons à Tamzoura dans la zone industrielle, où il a mis en avant «l’importance de tels projets permettant de réduire les importations d’aliments pour poissons et larves qui représentent environ 90%».
Il a appelé les responsables de cet investissement privé en cours de réalisation dans le cadre d’un partenariat algéro-danois «à adopter des prix compétitifs et à veiller à la qualité du produit pour gagner la confiance des opérateurs dans le secteur de l’aquaculture au niveau local et réduire les importations».