Un changement radical
La campagne électorale commence ce dimanche une semaine franche où les candidats auront à faire un peu plus pour aller à la rencontre des citoyens et dérouler chacun son programme et sa vision de la nouvelle Algérie qui reste le dénominateur commun entre tous les Algériens, en ces temps où notre pays fait face à des campagnes haineuses et des tentatives avérées de porter atteinte à sa stabilité.
Une période certes délicate qui ne peut être affrontée que par un resserrement des rangs, avec les différences qui nous caractérisent c’est sur, mais avec cette volonté commune de mettre l’Algérie et l’intérêt du pays au dessus des petits calculs des uns et des autres. C’est en substance l’un des messages centraux reliés par une grande partie des candidats aux prochaines élections législatives.
Un discours loin d’être un discours de circonstance, mais bien le reflet d’une situation réelle à laquelle fait face l’Algérie et qui doit nous mener à des réflexions bien plus profondes que ce simple engouement instinctif qui souvent cache mal des manipulations qui servent les intérêts des ennemis de la nation.
Une situation qui n’a pas échappé aux animateurs de cette campagne qui ont appelé, pour reprendre certains d’entre eux, à « agir en tant que citoyens responsables et honorables pour faire face aux ennemis du pays qui visent l’affaiblissement de l’Etat algérien et de ses institutions, suivant des objectifs et des agendas étrangers»., ou à expliquer que «l’adhésion au processus électoral ne laissera aucune opportunité à ceux qui veulent attenter à la stabilité du pays et contribuera à relancer son développement» ou à se mobiliser pour la défense du pays « Notre Mouvement s’est engage devant le peuple pour défendre l’Etat et ses institutions contre tous les complots et les manoeuvres qui les visent».
L’Algérie ne peut pas s’en sortir par le chaos comme l’espèrent et y travaillent certains, mais par la seule voie de la démocratie que représente les élections libres et démocratiques, et c’est ce qui est offert aujourd’hui aux Algériens pour permettre au peuple d’exercer pleinement sa souveraineté à travers le prochain parlement qui constituera une rupture certaine avec les pratiques observées jusque là, où la voix du peuple était confisquée. Un temps qui est révolu et qui ne peut plus revenir grâce à l’installation des nouvelles institutions élues qui seront l’émanation réelle de la volonté du peuple qui aspire à un changement radical d’avec toutes les pratiques du passé.
Par Abdelmadjid Blidi