EDITO

Un génocide programmé

Les images qui nous viennent de Ghaza sont de plus en plus insoutenables. Au 67é jour de l’agression sioniste, la situation humanitaire est des plus dangereuses. Toutes les institutions internationales et les ONG sur place sont unanimes à dire que ce qui se passe à Ghaza est une punition collective qui menace la vie de près de deux millions de personnes.

Pour ces derniers, les Palestiniens sont quasiment condamnés à une mort certaine, que ce soit sous les bombes ou par les maladies qui se propagent à une grande vitesse au sein de la population. L’ autre menace qui guette les Ghazaouis, et en particulier les enfants, c’est la famine après plus de deux mois de blocus imposé par l’armée d’occupation qui refuse le passage en nombre des aides humanitaires toujours coincées au passage Rafah.

Les desseins du bourreau Netanyahou et de ses acolytes sont des plus clairs. Tuer ou laisser mourir tout un peuple dans cette punition collective qui relève des pires crimes contre l’humanité. L’ autre obsession des sionistes c’est bien sûr de mettre hors d’état de fonctionnement tous les hôpitaux dans la bande de Ghaza. Une stratégie mortifère qui confirme, si besoin est, qu’on est bien en face d’un plan d’extermination étudié dans ses moindres détails et prémédité de sang froid par un gouvernement assassin qui continue, malgré tous ses crimes a bénéficié du soutien des puissants de ce monde et à leurs têtes les États Unis d’Amérique qui ont utilisé leur véto pour bloquer une résolution du Conseil de sécurité appelant à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat» à Ghaza.

Alors que le bilan des morts a dépassé les 18.500, dont plus de 10.000 enfants, la fameuse communauté internationale continue d’iignorer les souffrances du peuple palestinien. Et plus grave encore des pays arabes, comme les Emirats Arabes Unis et le Maroc, non seulement se désintéressent du malheur de leurs frères palestiniens, mais apportent leur soutien et leur caution à leur nouvel allié sioniste, tout en travaillant à la division du monde arabe et quasiment à la neutralisation de toute action arabe commune pour affronter les dérives et les crimes de plus en plus barbares du gouvernement extrémiste de Netanyahou.

Face à ces lâcheté et à ces trahisons, le peuple palestinien devra faire face seul à ses bourreaux qui ont fait des civils leur première cible dans l’un des massacres le plus horrible de l’ histoire de l’humanité.

Par Abdelmadjid Blidi

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