EDITO

L’Algérie : la voix des sans voix

La communauté internationale, la vraie, a dit renouvelé sa pleine confiance dans les capacité de l’Algérie à défendre la légalité internationale, à maintenir vivantes les causes justes en faveur de l’autodétermination des peuples, à promouvoir le non-alignement de l’écrasante majorité des pays de la planète et à respecter la souveraineté des Etats. Il est entendu que l’élection de l’Algérie à un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité ne peut être qualifiée que d’évènement majeur. La voix de l’Algérie est particulière. Elle a réussi tellement d’actions diplomatiques qu’elle est souvent citée en exemple. En cela, sa présence, les deux prochaines années, au Conseil de sécurité est un véritable gage de visibilité internationale pour beaucoup de peuples en souffrance, palestinien et sahraoui en premier, mais pas seulement, puisque l’Algérie est connue pour bon nombres d’autres positions de soutien aux causes justes.

Plus que d’autres nations ayant obtenues des sièges au Conseil de sécurité, l’Algérie se distingue par la puissance de son discours qui repose sur des données concrètes. Désendettée, totalement indépendante, n’accueillant aucune base militaire d’une quelconque puissance militaire que ce soit, tout à fait libre de nouer des partenariats et en refuser d’autres sur la seule base de ses principes politiques et moraux, l’Algérie est un atout précieux de l’humanité, en ces temps troubles où tous les États vassaux subissent les affres de leur état de dépendance à telle ou telle autre puissance. Sa présence dans cette instance supérieure de l’architecture onusienne n’est donc pas cosmétique. Elle n’est pas le porte-voix d’un des membres permanent du Conseil de sécurité et encore moins un faire valoir pour faire admettre des décisions injustes à l’encontre d’un peuple quelconque.

L’Algérie sera la porte-parole de l’écrasante majorité de l’humanité, celle qui ne demande qu’à vivre en paix et dans la prospérité. En cela, il ne peut y avoir de doute. D’ailleurs les félicitations qui lui sont adressées confirment très largement toute la crédibilité dont elle jouit dans le concert des nations. C’est l’assurance que «le multilatéralisme gagne un allié de taille», comme le souligne à juste titre un diplomate.

Ainsi et quoi que peuvent penser les rares pays qui ne lui ont pas donné leur voix, l’Algérie est soutenue par la communauté internationale pour ce qu’elle est, pour ce qu’elle représente et sa force parmi les pays africains, arabes et méditerranéens. Cela pour dire que le siège non permanent du Conseil de sécurité qu’occupe notre pays ne sera jamais vacant. L’Algérie aura un rôle déterminant dans tous les dossiers qui seront étudiés par cette instance onusienne. Plus que cela, ce sera la voix des sans voix.

Nabil.G

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