Evênement

Un nouveau départ

Croire en son pays et en la grandeur de son pays est le socle nationaliste sur lequel peut se bâtir et se concrétiser les plus grandes ambitions. Une grandeur qui ne se construira que sur un État fort par la force de ses lois et de sa justice sociale.
L’Algérie, force régionale reconnue par tous, n’en déplaise au dernier carré des ennemis du pays à l’intérieur, est aujourd’hui à la croisée des chemins pour retrouver l’impulsion économique qui la mettra définitivement sur les rails du progrès et du développement qui signera de manière irréversible et tangible la fin de l’économie de la rente et sa totale dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Une dépendance qui est le mal endémique de l’Algérie dont il faut s’en débarrasser au plus vite et de manière radicale.
Les chiffres donnés hier samedi par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de son discours à l’ouverture de la rencontre Gouvernement-walis, confirment cette nouvelle dynamique où pour la première fois depuis de très longues années, une valeur de près de 5 milliards de dollars sera exportée en dehors des hydrocarbures.
Des changements en profondeur dans la politique économique de l’Algérie qui font que le pays «est sur le point de réaliser un équilibre dans la balance des paiements», ce qui lui permettra, a encore annoncé le chef de l’Etat «de sortir du tunnel et de réaliser un nouveau départ pour l’économie du pays». Un nouveau départ espéré ardemment par les Algériens, notamment en ces temps où l’économie, plus que la force militaire, fait le poids des nations. On en a pour preuve la grande importance qui est désormais celle de la Chine, qui terrorise le monde entier, à commencer par la première puissance mondiale, les États Unis, non par sa force militaire, mais par la force économique qui est la sienne aujourd’hui.
L’Algérie peut prétendre fortement à un changement en profondeur de son économie, car elle en a les moyens aussi bien matériels qu’humains. Et c’est vers cet objectif que doivent tendre toutes les politiques publiques, avec une nécessaire adhésion de la population, qui doit saisir que son salut et le salut de tout le pays est tributaire de notre capacité à changer nos mentalités, en commençant par mettre un terme final à l’assistanat, en remettant au plus haut la valeur du travail, seul valeur qui accélérera les changements tant espérés pour concrétiser le progrès et le développement du pays.

Par Abdelmadjid Blidi

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